Le Coin de l'Information

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Archive for novembre, 2009


Cherche vaccin contre la bêtise‏

UNE PANDEMIE DE PROFIT

Quels sont les intérêts économiques derrière cette grippe porcine dont on nous rabat les oreilles ?

1 million de personnes par an meurent dans le monde de la MALARIA, qui pourrait être prévenue avec un simple moustiquaire.
Les journaux n’en parlent pas !

2 millions d’enfants par an meurent dans le monde de la DIARRHÉE, alors quel’on pourrait l’éviter avec un banal sérum pour 0€25 la dose.
Les journaux n’en parlent pas !

10 million de personnes par an meurent de la ROUGEOLE, PNEUMONIES et INFIRMITÉS, que l’on pourrait les guérir avec de simples vaccins.
Les journaux n’en parlent pas !

Mais il y a de cela 10 ans, quand la fameuse grippe aviaire est apparue…
Les journaux mondiaux nous on inondés d’informations à ce sujet… :

Une épidémie, la plus dangereuse de toutes… Une PANDEMIE !
On ne nous parlait que de la terrifiante maladie des volatiles.

Et pourtant, la grippe aviaire a causé la mort de quelques 250 personnes en 10 ans… 25 morts par an.
La grippe commune, tue un demi-million de personnes par an, dans le monde.
Un demi-million contre 25 !

Un moment… Un moment s’il vous plaît !

Alors, pourquoi un tel remue-ménage – un scandale- autour de la grippe Aviaire ?
Parce que derrière les poulets il y avait un « Coq », un coq à grande crête.
L’entreprise pharmaceutique internationale ROCHE avec son fameux TAMIFLU vendu à des millions de doses aux pays asiatiques.
Bien que l’efficacité du Tamiflu soit douteuse, le gouvernement britannique en a acheté pour 14 millions de doses pour protéger sa population.
Grâce à la grippe aviaire, ROCHE et RELENZA, les deux des plus grosses entreprises pharmaceutiques qui vendent les antiviraux, ont obtenues des millions de dollars de bénéfices.

Alors, en avant avec les oiseaux et maintenant avec les porcs.
Eh oui! Maintenant commence la psychose avec la grippe porcine. Et tous les médias du monde ne parlent que de çà.
Et je me demande: Si derrière les poulets il y avait un « Coq »… N’y aurait t’il pas derrières les cochons un « Gros Porc »?

L’entreprise nord-américaine Gilead Sciences détient le brevet du Tamiflu. Le principal actionnaire de cette entreprise n’est autre que le sinistre, Donald Rumsfeld, secrétaire d’état à la défense de Georges Bush, l’artisan de la guerre contre l’Iraq…

Les actionnaires des entreprises pharmaceutiques ROCHE et RELENZA doivent se frotter les mains, ils doivent être heureux avec les millions de nouvelles ventes du Tamiflu.
La véritable pandémie est celle de l’argent, les énormes bénéfices de ces mercenaires de la santé.

Je ne nie pas les précautions nécessaires qui sont entrain d’être prises par tous les Pays du globe.
Mais si la grippe porcine est une pandémie aussi terrible que l’annonce les médias. Si l’OMS se préoccupe tant de cette maladie, pourquoi ne la déclare-t-on pas cette pandémie comme un problème mondial de santé publique.

Pourquoi ne pas autoriser la fabrication de médicaments génériques pour la combattre ?

Se passer momentanément des brevets des entreprises ROCHE et RELENZA et distribuer les médicaments génériques gratuitement à tout les pays, et plus particulièrement aux pays les plus pauvres.

Ne serait-ce pas la meilleure solution. Ou alors c’est une farce et aucune menace réelle ne pèse sur le genre humain !!!

Avez vous remarqué que malgré le très grand risque lié à la prolifération de cette maladie, aucune précaution n’est prise à l’égard des destinations à risques ?
Aucuns médias ne se fait le relais de la prévention ni ne met sérieusement les gens en garde comme le voudrait le bon sens.
Demande-t-on aux gens d’éviter de se rendre aux états-unis ?  Non !
Que fait-on concrètement pour enrayer le risque de s’engager dans une pandémie ?
Rien!
Pourquoi? On est inscrits dans un contexte de crise financière ayant entraîné une crise économique. Une des plus grave que l’on ai connu.

Pour détourner l’attention du peuple et sa méfiance, relancer l’économie « florissante » et ultralibérale avec les mêmes personnes qu’avant, il faut une situation de crise visant les personnes dans leur intégrité physique.
On sait tous qu’en temps de crise, les gens se jettent sur les magasins pour faire des stocks de tout et de rien.
La preuve, certains font déjà des listes de survie pour pandémie.
On a vu ça avec les différentes guerres au 20ème siècle, les gens vont naturellement acheter plus et font des réserves.

Une guerre mondiale ne pouvant être déclarée (logique) rien de tel qu’une bonne pandémie!

N.B: Faites passer se message afin que cette réalité sur cette pandémie soit dévoilée au plus grand nombre..

communiqué : Ca ressemble à une taxe carbone, ça a le goût d’une taxe carbone mais ce n’est pas une taxe carbone‏

jeudi 10 septembre 2009

communiqué de presse

Ca ressemble à une taxe carbone, ça a le goût d’une taxe carbone mais ce n’est pas une taxe carbone

FNE salue l’objectif affiché par le chef de l’Etat de créer une fiscalité écologique qui permette de réduire notre consommation d’énergie. FNE estime cependant qu’il existe trop de zones d’ombre dans les explications du chef de l’Etat pour savoir si l’outil présenté permettra de remplir cet objectif. Explications


Ce matin, le Président de la République était en déplacement dans l’Ain pour dévoiler les contours de la taxe carbone. Le taux de cette taxe, appliquée dès 2010, est donc fixé à 17 €. En ce qui concerne la progressivité de cette taxe carbone, les modalités restent à déterminer. Nicolas Sarkozy a promis une redistribution intégrale, dès février 2010, de la recette et celle-ci prendra la forme d’un crédit d’impôt ou d’un chèque vert, d’un montant de 112 € pour une famille avec deux enfants résidant en zone urbaine. L’électricité ne sera pas concernée par la taxe carbone.

Une efficacité à long terme encore indéterminée


Pour France Nature Environnement, certaines modalités de cette taxe restent floues. « Nous regrettons l’absence d’information claire concernant la progressivité de cette taxe. En partant de 17€ par tonne de CO2, nous sommes loin de l’objectif du facteur 4 en 2050. L’efficacité de cette taxe dépend d’une progressivité ambitieuse, au-delà de 100€ la tonne en 2030 » déclare Sébastien Genest, Président de France Nature Environnement.


Le refus de l’inclusion de l’électricité : une erreur historique


Le refus d’inclure la production électrique dans l’assiette de la taxe réduit fortement la possibilité d’un développement des économies d’énergies, pourtant première source de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Pour Arnaud Gossement : « Ce n’est plus une taxe carbone, c’est une taxe edf : l’électricité n’est pas concernée, les grands groupes industriels ne paieront pas la taxe carbone alors qu’ils bénéficient de quotas gratuits et bénéficieront d’une exonération de taxe professionnelle. Cerise sur le gateau, l’électricité a gagné un bonus sur la voiture élctrique que tous les français ne pourront pas se payer. »

L’étape parlementaire sera cruciale


> Comme pour le Grenelle de l’environnement, la discussion parlementaire sera cruciale. C’est le débat portant sur le projet de loi de finances qui, en dernier lieu, définira la portée réelle de cette taxe carbone. Les associations fédérées au sein de France Nature Environnement vont donc se mobiliser pour interpeller tous les parlementaires et les appeler à donner à cette Contribution, une amplitude à la hauteur des enjeux.

DOSSIER DE PRESSE – Grenelle II, l’analyse de FNE

Communiqué de presse – Vendredi 11 septembre 2009

Grenelle II, l’analyse de FNE

La première lecture en séance publique au Sénat du Projet de Loi Grenelle II doit débuter mardi prochain, le 15 septembre 2009. France Nature Environnement s’est penchée sur ce texte et livre son analyse.

La loi Grenelle I, adoptée en octobre 2008, avait pour but la traduction législative des engagements pris à l’issue des tables rondes du Grenelle de l’environnement. La loi « portant engagement national pour l’environnement », dite « Grenelle II », a pour but la réalisation concrète de ces engagements.

Lors du Grenelle de l’environnement, plus de 300 personnes ont été mobilisées par France Nature Environnement pour participer aux groupes de travail, aux débats en régions, aux tables rondes finales, aux comités opérationnels et au comité de préfiguration sur les OGM. A chaque fois, les représentants de FNE, unis par les mêmes valeurs, ont débattu, négocié et proposé.

A travers ce dossier de presse, France Nature Environnement vous fait partager son analyse d’un projet de loi qui, comme nous l’espérons, peut transformer notre société.

Cliquez pour télécharger le dossier de presse Grenelle II, l’analyse de FNE *

* ou  http://www.fne.asso.fr/com/dossierpresse/fne_dossierdepresse_grenelleii.pdf

Mort de l’ourse Cannelle : la responsabilité du chasseur enfin reconnue !

Communique de presse – 11 septembre 2009

Mort de l’ourse Cannelle : la responsabilité du chasseur enfin reconnue !

La Cour d’appel de Pau a condamné le chasseur ayant tué l’Ourse Cannelle à réparer les préjudices subis par plusieurs associations dont la SEPANSO, Nature Midi-Pyrénées et la Société Nationale de protection de la Nature, associations fédérées à France Nature Environnement. Après des années d’instruction et de procédure, l’affaire a enfin été tranchée sur ce point !

Cannelle était la dernière représentante de la lignée des ours des Pyrénées. Elle avait été abattue d’un coup de fusil de chasse le 1er novembre 2004 alors que sa présence sur les lieux était connue, ce qui avait indigné le plus grand nombre.

René Marquèze avait pourtant été relaxé, en avril 2008, par le tribunal correctionnel de Pau qui avait considéré que l’infraction de destruction d’espèce protégée était constituée mais que son auteur s’était trouvé en état de nécessité de tirer sur l’animal. Il avait ainsi été exonéré de toute responsabilité pénale. Les parties civiles avaient été déboutées et certaines ont relevé appel de cet aspect du jugement.

Par arrêt du 10 septembre 2009, la Cour d’appel de Pau a souligné que M. Marquèze était un chasseur expérimenté, qui savait que toute battue devait être suspendue en cas de présence de l’ours et qui n’avait pas su lors de sa confrontation avec l’ours adopter le bon comportement qui aurait pu éviter ce drame. Le chasseur a donc commis « une faute aggravée ». L’état de nécessité n’était donc pas établi selon le juge, qui en a conclu que plusieurs associations étaient recevables à demander réparation de leur préjudice.

Raymond Léost, en charge du réseau juridique, salue cette décision et indique que FNE « est satisfaite que le juge ait suivi son raisonnement en concluant à une faute du chasseur ayant entraîné la mort de l’ourse Cannelle et qu’il en ait déduit que les associations de protection de l’environnement devaient ainsi voir leur préjudice réparé ».

La protection de l’ours est donc aussi de la responsabilité des chasseurs. France Nature Environnement et les associations des Pyrénées espèrent donc que les fédérations de chasse soutiennent la mise en place rapide de zones sans battue. Cette affaire est l’occasion de rappeler que la France ne s’est toujours pas mise en conformité avec le droit européen qui impose d’assurer une protection stricte de l’ours contre toute perturbation intentionnelle.

C’est bon la viande, n’est-ce pas ??‏

OGM interdit dans du soja US: Bruxelles redoute une pénurie pour le bétail

[ 07/09/2009 16:39 ] La Commission européenne s’est inquiétée lundi du risque de pénurie dans l’approvisionnement en soja destiné à l’alimentation animale dans l’UE après le blocage depuis cet été de plusieurs cargaisons où ont été détectées des traces de maïs OGM non autorisé.

Lors d’une réunion des ministres européens de l’Agriculture à Bruxelles, la Commission a demandé aux Etats de l’UE de « prendre leurs responsabilités » en autorisant le maïs OGM concerné, qui a reçu des avis favorables de l’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA), a indiqué une source diplomatique européenne.
Des traces minimes (inférieures à 0,1%) d’une sorte de maïs Monsanto non autorisé mais bénéficiant d’un avis favorable de l’EFSA ont été découvertes cet été dans au moins six lots de soja américain destinés à l’Allemagne, à l’Espagne et au Danemark.
Quelque 85% du soja importé dans l’UE est génétiquement modifié. Il sert surtout à l’alimentation animale.
Le problème ne porte pas sur le soja lui-même, mais sur une sorte de maïs dont des traces ont été détectées dans le soja: il s’agit du type 88-0-17 du fabriquant américain Monsanto. Cela a provoqué le blocage d’au moins 200.000
tonnes de soja américain aux frontières de l’UE.
Les négociants, confrontés au risque de devoir détruire ou renvoyer des cargaisons entières, envisagent désormais d’arrêter totalement d’importer le soja américain, dont l’UE est très dépendante pendant l’hiver notamment, a souligné la Commission.
Une telle décision risque de provoquer une « pénurie importante » et viendrait s’ajouter à la hausse conjoncturelle des prix du soja, s’est inquiétée la Commission, traditionnellement favorable à la commercialisation des OGM ainsi qu’à sa culture en Europe.
Elle a fait valoir aux ministres que l’UE est très dépendante du soja américain, notamment en hiver, et que le contexte mondial n’est pas favorable :
la production argentine a déjà reculé de 30% cette année du fait d’une sécheresse.
Selon Bruxelles, le blocage actuel est dû à un décalage entre les autorisations d’OGM en dehors de l’UE et dans l’UE et risque de se poursuivre tant que les Etats membres n’auront pas surmonté leurs divergences sur les OGM.
Les gouvernements européens sont aujourd’hui très réticents à autoriser des produits OGM en raison de l’opposition d’une part croissante de leur opinion publique. Cette derrière s’inquiète des éventuelles conséquences des produits génétiquement modifiés pour la santé et l’environnement à cause de la dissémination.
L’UE autorise la commercialisation des OGM de manière régulière, à l’importation. Mais une seule semence, le MON 810, a été homologuée pour la culture – en 1998, pour dix ans.
Le renouvellement de cette autorisation est en cours d’évaluation. et la question suscite des débats intenses entre pays de l’UE.

http://www.agrisalon.com/06-actu/article-22834.php

Fuite de pétrole dans la Crau

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Communiqué de presse –Lundi 7 septembre 2009

Fuite de pétrole dans la Crau : une dépollution qui accentue le désastre écologique.

Le 7 août 2009, la rupture d’un pipeline géré par SPSE dont les actionnaires majoritaires sont Total et Exxon, a entraîné le déversement de 4 000 m3 de pétrole dans la réserve naturelle nationale de la Crau. Si la priorité est d’enlever le pétrole avant les pluies pour éviter la propagation de la pollution, les associations s’inquiètent des conséquences des travaux de dépollution et redoutent que la priorité pour SPSE soit juste de remettre le pipeline en état de marche au plus vite !

Des travaux titanesques qui élargissent la zone impactée

Les travaux de dépollution consistent à retirer une couche de 40cm sur les 5 ha touchés, à l’aide de tracto-pelles entraînant une rotation d’environ 1 600 camions.

Les associations constatent que la SPSE ne respecte pas le protocole de dépollution tel que défini avec les services de l’Etat, en dépit de l’avis et de la désapprobation des gardes de la réserve naturelle.

En effet, actuellement la circulation se fait de manière désordonnée : les engins roulent et écrasent végétaux et animaux sur plus de 13 ha de milieu naturel protégé. Aucune voie d’accès n’a été définie en accord avec la Réserve Naturelle.

De plus, des sondages ont été réalisés par la SPSE dans la réserve et sur le site Natura 2000, sans aucune évaluation d’incidences préalable. D’ailleurs, l’un des sondages a fait l’objet d’un procès-verbal.

Enfin, la SPSE poursuit la vérification de l’état du pipeline. Des corsets métalliques ont déjà été posés pour le renforcer, ce qui redouble notre inquiétude quant à l’état de dégradation du pipeline…

Un manque de transparence dans la communication

La société ne donne pas toutes les informations nécessaires au bon déroulement de l’opération, nuisant ainsi à une bonne coordination des travaux de dépollution. Les journalistes se sont vus refuser l’accès au site par la SPSE. Donc, l’essentiel des informations en circulation n’ont qu’une seule et unique source : le service communication de la société !

Dorénavant, la mise sous séquestre de la zone polluée pour cause de procédure judiciaire en cours constitue un obstacle supplémentaire à la surveillance par le gestionnaire de la réserve.

De fortes attentes des associations

L’URVN et ses associations membres, avec l’appui de FNE, soucieuses de protéger la Crau et du respect du statut de réserve naturelle nationale demandent :
> – une réunion en urgence, ouverte à tous les acteurs concernés, dont les scientifiques régionaux et nationaux, pour établir un cahier des charges sous tutelle de l’Etat définissant les modalités de dépollution, de restauration et de compensation, mais aussi de circulation des engins,

- la mise en œuvre d’un suivi du chantier de dépollution, avec des points d’étapes réguliers et avec la possibilité de tout stopper en cas de problème,

- l’instauration d’une réflexion scientifique sur l’impact de la pollution sur la nappe phréatique et sur la zone de coussouls touchées,

- et surtout une analyse sur l’état et les risques des canalisations et installations industrielles, actuelles et futures qui traversent la Crau avec, dans un cadre plus général et une démarche proactive, la création d’un comité de suivi des procédures de surveillance, auquel participeraient les APNE, pour l’ensemble des pipelines de la région.


> Pour Pierre APPLINCOURT, président de l’URVN : « La Crau dans son ensemble, et pas que la réserve, est un milieu exceptionnel. Malheureusement, elle est soumise à une pression économique forte. D’autres projets de gazoducs sont prévus. Nous craignons pour l’avenir de ces milieux naturels uniques en France où subsistent des espèces endémiques. Il faut absolument que les acteurs économiques tiennent compte de cette donnée. La protection de la nature ce n’est pas que dans les publicités !« .

Contribution Climat Energie : Un pas en avant, trois pas en arrière…?

communiqué de presse

lundi 31 août 2009

Contribution Climat Energie : Un pas en avant, trois pas en arrière…?

Alors que les déclarations politiques et ministérielles se succèdent, FNE s’inquiète des conditions dans lesquelles est rédigé le projet de loi de finances qui va créer la future taxe carbone / Contribution Climat Energie (CCE).

Et la concertation ?

Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Les conditions d’élaboration de cette contribution climat énergie, au fil des déclarations ministérielles, sont assez surprenantes. Nous souhaitons que le Gouvernement précise sa pensée et soumette ce projet au débat des acteurs du Grenelle de l’environnement lors de leur prochaine réunion, ce jeudi 10 septembre. Pour l’instant, les conditions d’annonce de cette taxe suscitent l’incompréhension des français et permettent au populisme fiscal de s’exprimer. Il faut d’urgence changer de braquet !».

Arnaud Gossement, porte parole de FNE ajoute : « A en croire les différentes déclarations ministérielles sur le sujet, le Gouvernement joue une valse à 4 temps : un pas en avant, trois en arrière. Nous applaudissons la redistribution intégrale du projet de la taxe mais regrettons de ne rien savoir des conditions précises de cette redistribution : combien ? Quand ? Comment ? ».

Un pas en avant : une CCE intégralement redistribuée aux ménages

Dans un entretien récent au journal « Le Monde », Christine Lagarde s’est prononcée pour une redistribution intégrale aux ménages des produits de la taxe carbone qu’ils supporteront. Pour FNE, c’est une bonne nouvelle : une telle redistribution est une garantie que la fiscalité écologique protègera les plus modestes, ce qui est indispensable pour en faire un outil de justice sociale et environnementale.

FNE attend cependant des précisions sur le mécanisme exact de redistribution. S’agira-t-il d’un « chèque vert » ? De quel montant, et distribué à quel moment ?

Premier pas en arrière : l’électricité

Le gouvernement semble avoir définitivement abandonné l’idée de taxer aussi l’électricité, passant d’une Contribution Climat Energie à une simple taxe carbone. Or, FNE rappelle que la CCE doit porter sur l’intégralité des consommations énergétiques. C’est le seul moyen d’éviter un report vers l’électricité et d’assurer une transition vers une société moins énergivore, ce qui est impératif dans la lutte contre le changement climatique.

Deuxième pas en arrière : un taux trop faible

Le montant de la taxe se réduit comme peau de chagrin. Des 32 euros recommandés par le rapport Rocard, on est passé à 15 euros… ce qui est clairement insuffisant, et ne permettra pas d’atteindre l’objectif du « facteur 4 » qui est celui de la France.

D’autant plus que ce chiffre de 32 euros ne concerne que le poids carbone, et pas l’électricité. Pour FNE : « La valeur proposée par le rapport Rocard est déjà un compromis social et économique. Il serait plus opportun de s’en tenir au taux de 32 euros pour les énergies fossiles, et de réfléchir sur le montant d’une taxation de l’électricité dès maintenant ».

Troisième pas en arrière : une taxe qui doit évoluer dans le temps

Le Gouvernement serait réticent à s’engager sur une hausse programmée des tarifs, qui inscrirait par exemple une trajectoire d’évolution des tarifs sur 5 ans dans la loi finance 2010. Or, la croissance progressive et programmée du taux est un des points clés du dispositif : seule une anticipation de la hausse pourra inciter les consommateurs et les entreprises à modifier leurs comportements, et ce, d’autant plus que le taux initial est faible.

Par ailleurs, il est important que la CCE prenne en compte les évolution du système européen de transfert de quotas : FNE considère comme anormal que les industries polluantes soient exemptées de taxe sur l’énergie tant que l’allocation des permis d’émissions se fait gratuitement. En effet, en l’état actuel des choses, elles seraient les seules à ne pas payer pour chaque tonne de carbone émise.

Ne pas laisser passer l’occasion de lutte contre le changement climatique

Pour l’instant, la Contribution Climat Energie est donc en train de devenir une taxe carbone rachitique : pas d’incitation à réduire la consommation d’électricité, un taux trop faible pour avoir un réel impact sur le climat et dont la croissance régulière et transparente est remise en cause.

Pour FNE, il ne faut pas abandonner l’idée d’une fiscalité écologique forte, qui doit être un élément central dans une politique globale de lutte contre le changement climatique.