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Cholestérol, des médicaments qui entretiennent la maladie

Cholestérol, des médicaments qui entretiennent la maladie

Cher lecteur,

Le système médico-pharmaceutique veut persuader les populations que le cholestérol est une cause majeure d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux (attaques cérébrales), c’est faux !

Pourquoi raconte-t-il ça ? Pour vendre plus de médicaments anti-cholestérol, les statines.

Une personne de plus de 45 ans sur trois, en France (soit huit millions de personnes) prennent des statines. Cela coûte une fortune à la Sécurité Sociale (un milliard d’euros par an). Les ventes augmentent depuis 10 ans.

Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est que le cholestérol n’est pas un poison. Et les personnes sous statines mettent leur santé en danger, parce que ces médicaments s’accompagnent d’une liste longue comme le bras d’effets secondaires débilitants – de l’insuffisance cardiaque aux douleurs musculaires, en passant par les pertes de mémoire et les lésions du foie.

En revanche, une étude publiée dans l’American Heart Journal (Janvier 2009) analysant 137 000 patients admis dans des hôpitaux aux Etats-Unis avec une crise cardiaque a démontré que près de 75 % avait un taux de cholestérol « normal ».

Une conspiration pour vous maintenir malade

Pourquoi ni les médecins, ni les chirurgiens, ni les hôpitaux, ni les sociétés pharmaceutiques – et si peu de personnes dans les professions médicales – n’acceptent de dire la vérité sur les statines ?

Pourquoi ne veulent-ils pas que vous sachiez que les médicaments qui diminuent le taux de cholestérol provoquent de si nombreux effets secondaires, sans pour autant protéger contre les maladies cardiovasculaires ?

Il y a plusieurs raisons.

D’une part, ce serait des milliers de grands cardiologues et de grands professeurs de médecine qui devraient publiquement reconnaître qu’ils se trompent depuis trente ans et ça, croyez-moi, ce n’est pas facile… Actuellement, toute personne critiquant ces politiques ou en désaccord avec elles est étiquetée comme hérétique, ignorée et ridiculisée. L’extraordinaire livre du cardiologue Michel de Lorgeril sur les moyens naturels de prévenir l’infarctus, qui vient de paraître, a été totalement ignoré par la presse. Uniquement parce qu’il dénonce, arguments scientifiques à l’appui, une vérité qui dérange trop le monde médical.

Michel de Lorgeril est pourtant chercheur au CNRS et il a écrit des centaines d’articles dans les plus grandes revues scientifiques. Son livre contient toutes les informations les plus en pointe sur la recherche, et d’innombrables conseils vitaux et rassurants pour les personnes qui craignent pour leur cœur et leurs artères. (Pour en savoir plus, cliquez ici).

Vu l’importance de ces révélations pour des millions de malades en France, ce silence des médias est inexplicable.

D’autre part, la médecine est devenue, malheureusement, un affaire de gros sous. Et si vous ne prenez pas de médicaments… ou si vous prévenez les maladies ou si vous guérissez vous-même naturellement… ni eux ni ne gagneront pas un centime.

Le nutriment qu’ils veulent vous cacher

Parmi les effets indésirables des statines, un des plus pernicieux est que votre organisme est significativement vidé de ses réserves de coenzyme-Q10 (CoQ10).

Le CoQ10 intervient dans vos mitochondries, qui sont les petites centrales électriques fournissant à vos muscles l’énergie qui leur permet de se contracter.

Or, quel est le principal muscle de votre organisme, celui dont vous avez le plus besoin ? C’est votre cœur, évidemment.

Le CoQ10 est indispensable au fonctionnement des muscles, et votre cœur est votre muscle le plus vital.

Prétendre soigner votre cœur en vous vidant de vos réserves de CoQ10, c’est comme si un garagiste escroc vous trafiquait le moteur de votre voiture en vous promettant de meilleures performances, tout en vous volant, derrière votre dos, l’essence du réservoir !!

Si vous prenez des médicaments qui vous font baisser votre taux de CoQ10 – et c’est le cas de la plupart des médicaments qui font baisser le cholestérol – il est important de compenser en prenant des suppléments de CoQ10 par voie orale.

Trop peu de médecins en informent aujourd’hui leurs patients. C’est inacceptable.

Le cholestérol est bon pour la santé

Le cholestérol est souvent vilipendé par l’establishment scientique et médical, mais le fait est que c’est un composant essentiel de votre corps. En fait, des niveaux réduits de cholestérol sont corrélés à des problèmes de santé, en particulier des hémorragie cérébrale (attaque), autrement dit une artère qui éclate dans votre cerveau provoquant un saignement qui provoque instantanément une paralysie (ou rend aveugle, fait perdre la mémoire, etc.).

Mais un taux de cholestérol réduit a aussi été mis en relation avec un risque plus élevé de cancer.

Le lien entre risque de cancer et cholestérol bas a été établi de façon récurrente par les études scientifiques, à tel point qu’il faut considérer comme absurde et dangereux de se réjouir d’avoir un cholestérol bas, et plus encore de chercher à l’atteindre par une alimentation pauvre en graisses ou, pire encore, par des médicaments.

Certains scientifiques ont essayé de démontrer que ce lien entre faible cholestérol et risque plus élevé de mortalité était le résultat d’une « causalité inverse ». Autrement dit, ce seraient les maladies chroniques comme le cancer qui seraient la cause de la baisse du taux de cholestérol, et non l’inverse (hypothèse d’Iribarren).

Mais cette hypothèse a été écartée après plusieurs études épidémiologiques, qui ont suivi sur de longues périodes (19 et 20 ans) des personnes ayant un faible taux de cholestérol. (1)

Pour un bon taux de vitamine D, vous avez besoin de cholestérol

Une explication possible de ce lien entre faible taux de cholestérol et cancer, est que le cholestérol est l’ingrédient de base de la vitamine D ; la vitamine D est en fait du cholestérol qui a subi une modification chimique dans la peau sous l’effet des rayons du soleil.

Or, la vitamine D joue un rôle crucial dans la régulation de la reproduction cellulaire. Un manque chronique de vitamine D peut favoriser le développement anarchique des cellules, et donc de tumeurs cancéreuses.

Un autre indice que le manque de cholestérol peut provoquer le cancer est qu’une étude sur quatre ans a établi que la combinaison de deux médicaments anti-cholestérol, la simvastatine et l’Ezétimibe, était aussi corrélée avec un risque augmenté de cancer. Lorsqu’ont été utilisés les résultats de trois études dans lesquelles la simvastatine et l’Ezétimibe étaient prises en association, le risque de décès par cancer était augmenté de 45 %.

Mais ce résultat a été mis de côté par les scientifiques qui, de façon surprenante, l’ont attribué au « hasard ».

A noter qu’un dossier Santé Nature Innovation sur le cholestérol a été publié au mois de février 2012. C’est, à ma connaissance, la meilleure synthèse qui ait été faite sur le sujet, dans un style facile et agréable à lire.

Vous pouvez recevoir ce dossier aujourd’hui, si vous vous abonnez à Santé Nature Innovation. Pour cela, cliquez ici.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Sources de cet article :

(1) Alawi A, et al. Statins, Low-Density Lipoprotein Cholesterol, and Risk of Cancer. Journal of the American College of Cardiologists 2008;52(14):1141-7

– Yang X, et al. Independent associations between low-density lipoprotein cholesterol and cancer among patients with type 2 diabetes mellitus. Canadian Medical Association Journal 2008;179(5):427-437

– Schatzkin A, et al. Serum cholesterol and cancer in the NHANES I epidemiologic followup study. National Health and Nutrition Examination Survey. Lancet 1987;2:298-301

– Rossebo AB, et al. Intensive lipid lowering with simvastatin and ezetimibe in aortic stenosis. N Engl J Med. 2008;359(13):1343-56

– Peto R, et al. Analyses of cancer data from three ezetimibe trials. N Engl J Med. 2008;359(13):1357-66

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Cancer, etc… : Guérison interdite !

Cancer : guérison interdite

La France détient, hélas, le triste record de la persécution des thérapeutes non-orthodoxes. Mais si un de vos proches est décédé d’un cancer, alors l’histoire qui suit risque de vous rendre triste et très en colère contre les autorités.

Gaston Naessens est un brillant biologiste français, né à Roubaix, et aujourd’hui réfugié au Québec.

Son « crime » est d’avoir voulu inventer un produit anti-cancéreux, diffusé dans près de 80 pays, le 714-X. Il existe de nombreux témoignages de guérisons de cancers, y compris au stade terminal, pour le 714-X. Il est par ailleurs prouvé depuis 1978 que ce produit est dépourvu de toute toxicité ou effet secondaire. Mais en tant que patient français ou belge, vous n’y avez pas droit.

Je vais vous présenter tous les détails de cette affaire incroyable, qui est une gêne pour les autorités médicales, et pour les autorités tout court (avec de tels enjeux, une intervention de la présidence de la République pour stopper les persécutions contre ce chercheur eût été la moindre des choses).

Mais avant cela, je dois préciser que ce message n’a pas pour but de vous recommander de prendre du 714-X. Ce n’est pas la vocation de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle que de recommander des traitements. Nous ne donnons pas de soins médicaux, et nous n’avons pas à nous prononcer sur la validité scientifique de tel ou tel médicament. Peut-être même le 714-X pourrait-il ne pas être efficace.

Si nous avons jugé important de vous parler de Gaston Naessens et du 714-X, c’est parce qu’il s’agit d’un cas absolument emblématique, à nos yeux, des souffrances qui s’ensuivent lorsque des citoyens sont privés d’accès à un traitement par l’arbitraire du pouvoir.

En revanche, si vous souhaitez plus d’informations sur Gaston Naessens et le 714 X, des sources documentaires sont indiquées à la fin de l’article. Cela vous permettra d’apprécier par vous-même l’intérêt de cette découverte. Le récit n’invente rien, aussi incroyable qu’il puisse paraître par moments. Il existe d’ailleurs de nombreux cas de persécutions similaires, ou pires encore. Le passage reproduit ci-dessous est un extrait [1] de « Savant maudits, chercheurs exclus » de Pierre Lance, paru aux éditions Guy Trédaniel en 2010 (2ème édition). Nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’éditeur.

Prenez un fauteuil confortable et surtout… solide.

Bonne lecture !

Augustin de Livois
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
« Savants maudits, chercheurs exclus », de Pierre Lance

Extrait du Tome II, Gaston Naessens.

« Gaston Naessens est né en 1924 dans une famille bourgeoise du Nord de la France. Alors qu’il étudie la physique, la chimie et la biologie à l’Université de Lille, éclate la seconde Guerre Mondiale. Gaston Naessens est évacué vers le sud de la France. En juin 1945, il est diplômé de l’Union Scientifique. C’est une structure créée pendant la guerre par des professeurs de Lille réfugiés à Nice. A la fin des années quarante, il applique son esprit inventif à trouver le moyen d’agir directement sur les cellules cancéreuses. En fait, il cherche à influer sur les processus permettant la prolifération des tumeurs. En 1949, Gaston Naessens parvient à mettre au point un médicament dont l’objectif est d’enrayer l’aspect « fermentation » des tumeurs cancéreuses. Ce produit transformait la l écithine des tissus en lysocithine. Fabriqué par un laboratoire suisse, ce médicament fut vendu par les pharmaciens, en France et en Suisse, de 1950 à 1960.

Mais Naessens, dont rien n’arrête la créativité, a mis au point un nouveau microscope grâce auquel il établit lui-même des diagnostics de cancer. Après quoi il prescrit son produit alors appelé le GN-24, lequel se révèle extrêmement efficace sur les sarcomes, des cancers qui se déclarent dans les tissus conjonctifs. C’en est trop pour les autorités médicales, qui considèrent le cancer comme leur « chasse gardée ». (Gaston Naessens est diplômé de biologie, non de médecine, NDLR). Elles passent à l’attaque du trop talentueux franc-tireur.

Menacé des foudres de la justice pour exercice illégal de la médecine, Naessens suspend ses traitements aux malades. Ceux-ci l’attaquent à leur tour pour non-assistance à personne en danger. Gaston Naessens est pris entre le marteau et l’enclume. Il tombe deux fois sous le coup de la loi : une première fois parce qu’il soignait des malades sans avoir le diplôme de docteur en médecine, délit prévu par l’article 372 du Code de la Santé ; une seconde fois parce qu’il a refusé de soigner ces mêmes malades qui sont en danger de mort, délit poursuivi par l’article 63 du Code pénal…

En juin 1956, perquisition chez Naessens et saisie des ampoules de son remède. Mais l’Inspecteur de la Santé publique lui en laisse une quantité suffisante pour ses patients en cours de traitement. Le 15 mars 1957, seconde perquisition et, le 28 mars, on pose les scellés sur son matériel et sur la porte de son laboratoire. Il ne peut plus soigner ses malades. Tout cela parce qu’une de ses patientes, qu’il avait soignée en 1953, avait eu la malencontreuse idée d’aller voir un médecin et de lui parler de Naessens. Ce dernier raconte : « Entre-temps, le médecin qui m’avait dénoncé avait continué à bourrer de morphine la malade qui avait eu le tort de ne pas s’en tenir au verdict fatal qu’il avait émis, et d’essayer de guérir hors des règles officielles. La malheureuse a eu ainsi 4308 ampoules de morphine. (…) Elle a tenu un an et dou ze jours avant de succomber à cette intoxication massive. Pourtant, ce n’est pas son médecin qui a été poursuivi et que l’on a empêché d’exercer ; c’est moi… »

Naessens habite alors à Chelles (Seine-et-Marne), où les malades abandonnés viennent le supplier de les traiter. Il est contraint de les renvoyer. Ceux-ci alertent le ministre de la Justice. Quinze jours plus tard, n’ayant pas de réponse, ils organisent une manifestation et distribuent des tracts ainsi libellés : « Vous qui êtes abandonnés par ceux qui ont le monopole de la médecine officielle, vous qu’un juge d’instruction sans pitié empêche de recevoir des soins indispensables, venez manifester votre volonté de vivre, le mardi 16 avril 1957, devant le ministère de la Justice, 13, place Vendôme. »
Au jour dit, la police disperse les manifestants… (…)

Au début des années cinquante, Gaston Naessens était déjà persuadé de l’existence de micro-organismes qu’il ne pouvait pas apercevoir au moyen des microscopes classiques. Soucieux de confirmer son intuition, il se lance lui-même dans la mise au point d’un microscope très spécial, avec le concours d’artisans opticiens de Leitz, en Allemagne. Par la suite, il perfectionnera encore l’appareil grâce à des procédés électro-magnétiques. Cette performance fera l’étonnement des professionnels de l’optique et témoigne à elle seule du génie de ce chercheur polyvalent. (…)

En 1952, son microscope inégalable lui a donc permis d’observer des corpuscules différents des virus et des bactéries, que personne n’avait pu voir avant lui. Il leur donne le nom de somatides. (…)

Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier.

Naessens obtient en 1961 un brevet pour l’Anablast, et dépose à l’Académie des sciences de Paris, le 3 juillet 1963, une publication scientifique portant le numéro 14405. De nombreux médecins français, consciencieux et honnêtes, se désespérant de ne pouvoir guérir certains cas de cancer, se décident à prescrire l’Anablast à quelques-uns de leurs patients. Ils obtiennent le plus souvent d’excellents résultats et l’intérêt pour le produit de Naessens se développe rapidement, jusqu’au jour où un journal britannique, en janvier 1964, annonce qu’un chercheur français a mis au point un traitement anti-cancéreux qui fait merveille. La nouvelle, aussitôt reprise par de nombreux médias, fait le tour du monde en quelques jours. Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».

Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse.

C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. Quelques jours après les avoir reçus, il déclare que le produit n’a aucune valeur. Et il ajoute que les somatides de Naessens ne sont que des « figures myéliniques » connues, des artéfacts de coloration des frottis sanguins. Naessens est sidéré. Il affirme qu’il est impossible de démontrer quoi que ce soit sur la valeur de l’Anablast en un si court laps de temps et en conclut, que le Professeur Denoix, grand patron de la cancérologie, a émis son opinion sans procéder à la moindre étude scientifique sérieuse. Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer tr ois mois, durant lesquels, on s’efforce de rassembler les preuves de la « culpabilité » de Naessens.

Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)

Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?

L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens ! (…). Gaston Naessens affirme avoir identifié une substance émise par les tumeurs, substance qu’il nomme le « facteur cocancérigène K ». Il s’agirait d’une enzyme ayant pour fonction de paralyser les cellules T4, qui sont les « patronnes » de notre système immunitaire. Cette mise hors jeu des T4 étant obtenue, les tumeurs peuvent facilement tirer du corps tout l’azote qui leur est nécessaire sans être combattues par les globules blancs et les lymphocytes. Les cellules cancéreuses ayant en outre une forte attirance pour le camphre, Naessens utilise celui-ci comme porteur de l’azote destiné aux cellules cancéreuses. Dès lors, étant gavées d’azote par le 714-X, elles n’émettent plus le facteur cancérigène K qui paralysait le système immunitaire. Celui- redevient aussitôt opérationnel et l’effet obtenu serait très rapide et spectaculaire. Ce résultat a été notamment confirmé par un médecin belge, le Dr Florianne Piers, qui a pu témoigner de l’action thérapeutique majeure du médicament, puisque le 714-X a été bénéfique aux sept patients qu’elle soigne ainsi depuis six mois et qui ont tous retiré des effets salutaires des produits, sans le moindre effet secondaire.

Selon Gaston Naessens, grâce à son médicament, le pourcentage de rémissions des cancers en phase terminale est de 25 %. Il passe à 50 % pour les cancers avancés, et atteindrait 100 % pour les cancers primaires qui n’ont pas encore fait de métastases. On comprend qu’un vent de panique saisisse les industriels de la cancérologie traditionnelle à la seule idée que de telles statistiques puissent se vérifier. Leurs florissantes entreprises sombreraient dans un maelström boursier si jamais le médicament Naessens était agréé. Sans parler des carrières de « grands professeurs » qui passeraient tout d’un coup à la trappe.

Mais Gaston Naessens, probablement traumatisé par les avanies qu’on lui a fait subir, devient méfiant et se défie désormais des propositions les mieux intentionnées :

Le 29 juillet 1987, le docteur Francesco Bellini, qui préside et dirige le célèbre Institut de recherche de IAF-Biochem, vient à Rock-Forest pour rencontre Gaston Naessens et visiter son laboratoire.

L’avocat de l’Institut, Maître Lawrence Wilson, l’accompagne et les deux hommes sont si intéressés par les travaux et les résultats de Naessens que celui-ci reçoit, le 13 octobre suivant, un projet de contrat lui offrant de céder à IAF-Biochem l’exclusivité de la commercialisation du produit pendant dix années, dès que le 714-X sera clairement identifié. Mais Naessens prend peur. Ne risque-t-il pas d’être écarté des recherches et de n’avoir plus son mot à dire ? Finalement, il refuse le contrat. (…)

Le docteur Ralph W Moss, expert en cancérologie, et conseiller en approches non conventionnelles contre le cancer auprès de plusieurs organismes, notamment les National Institute of Health des Etats-Unis, a rendu visite à Gaston Naessens dans son laboratoire en 1994 et il a étudié ses travaux pendant plus de trois mois. Il sortit si impressionné de ce studieux séjour qu’il n’hésita pas à déclarer : « La portée que pourrait avoir l’orthobiologie somatidienne sur la médecine est presque inimaginable ; c’est réellement une science qui pourrait bouleverser nos paradigmes actuels. Si les théories de Naessens s’avèrent fondées, les biologistes, ne vont pas devoir réécrire leurs manuels, ils devront les jeter à la poubelle ». (…)

En 1999, une collaboratrice de Gaston Naessens, le docteur Diane Van Alstyne, a soumis, sous couvert d’anonymat, le 714-X à un essai avec placebo au Dana Faber Cancer Research Institute de Boston. Les résultats indiquaient très clairement que le 714-X contribue au processus d’élimination des cellules cancéreuses et qu’il accentue la réponse immunitaire. Mais ces résultats étonnants mirent évidemment la puce à l’oreille des expérimentateurs qui cherchèrent à s’informer sur l’origine de ce produit révolutionnaire. Et lorsqu’ils s’aperçurent qu’il s’agissait du 714-X, l’Institut refusa de remettre les résultats à Gaston Naessens. (…)

Naessens fut contraint de poursuivre l’Institut pour pouvoir enfin obtenir les résultats des tests. Au reste Naessens ne se faisait pas trop de soucis pour l’avenir de son médicament, car tout un réseau de thérapeutes alternatifs s’était peu à peu constitué et diffusait tranquillement le 714-X par le bouche à oreille (…). C’est ainsi, qu’au Québec seulement, près de 2000 personnes atteintes de maladies dégénératives, notamment cancer et sida, auraient bénéficié clandestinement de ce traitement qu’il est possible de se procurer depuis 1977. Le traitement de base fonctionne par cycles de 21 jours, et coûte 100 $. Une utilisation de six à huit cycles est recommandée, ou bien l’on arrête dès que les examens montrent que la maladie a disparu. Le traitement terminé, il est conseillé de prendre le 714-X deux fois par an, à titre préventif ou d’entretien. Le médicament est normalement administré par une injection dans la région des ganglions lymphatiques de l’aine. Elle peut être administrée par un professionnel de santé ou par la personne elle-même. Il existe des documents et des vidéos qui expliquent la procédure à suivre. Il est possible, dans certains cas particuliers, de se servir d’un nébuliseur pour inhaler le produit.

Les témoignages de personnes qui disent avoir été guéries par lui du cancer ou du sida abondent. Le 714-X contribuerait à améliorer la santé des personnes de tous âges atteintes de maladies comme le cancer, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, le syndrome de la fatigue chronique, le lupus, l’arthrite, le rhumatisme inflammatoire, le sida. Il serait également efficace contre les complications postvaccinales, les infections virales ainsi que pour favoriser les convalescences postchirurgicales. On recommande également de prendre le 714-X avant de subir une chirurgie ou une chimiothérapie pour préparer l’organisme à une bonne défense immunitaire.

Gaston Naessens déclare que huit thérapeutes au Québec fournissent le 714-X à leurs patients. Quant à lui, depuis les accusations de 1984, il se limite à déterminer la gravité de l’état des patients par l’observation microscopique de leur sang. Mais les intéressés sont contraints pour cela de se rendre chez Naessens, car il déclare qu’il est impossible d’obtenir un diagnostic fiable plus de 20 minutes après la prise de sang.

Cependant le 714-X franchit allègrement les frontières canadiennes et il est utilisé en France, en Autriche, en Russie, au Japon, en Belgique, en Suisse et, bien sûr, aux Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on assure même qu’une association de sidéens de la région de Los Angeles l’expérimente sur une grande échelle. On cite le cas de Bernard Baril : atteint au palais par un sarcome de Kaposi, il le vit disparaître en quelques semaines, après avoir bénéficié du traitement de Naessens. Touché par le sida, il a vu son état s’améliorer spectaculairement grâce au 714-X. (…)

Deux chercheurs canadiens, les docteurs John Bienenstock et Daniel Perey, professeurs à l’Université de MacMaster, qui ont travaillé plusieurs mois auprès de Gaston Naessens, écrivaient :« Nous avons vérifié dans nos laboratoires, avec une assistance scientifique raisonnable, les prétentions de M. Naessens selon lesquelles on peut isoler dans le sang de sujets en santé, humains ou animaux, des micro-organismes qui peuvent croître par la suite dans un milieu artificiel. Ces micro-organismes possèdent des propriétés très inhabituelles, comme la résistance à l’ébullition et à la lumière ultra-violette. Ces trois procédés sont utilisés couramment en recherche et dans l’industrie pour stériliser les fluides, cependant en dépit de ces traitements, mes micro-organisme s que nous pouvons maintenant isoler continuent de croître et prennent plusieurs formes au cours d’un cycle en plusieurs phases. Autant que nous puissions en être sûrs, ces micro-organismes ne sont pas le résultat de contamination. »

En 1989, après un procès gagné par Gaston Naessens, un groupe de patients a exigé de Santé Canada, qu’il permette la distribution du produit, bien que celui-ci n’ait toujours pas reçu l’agrément des autorités canadiennes. Depuis 1990, Santé Canada, dans le cadre de son programme d’accès spécial, autorise les médecins à prescrire le 714-X à des patients atteints d’une affection grave ou potentiellement mortelle, si les traitements classiques se sont avérés inefficaces. C’est ainsi qu’entre 1990 et 2002, 1632 médecins ont reçu 18 224 autorisations de prescription au profit de 3739 patients.

On n’imagine pas que cela puisse se passer en France et il faut saluer la relative liberté médicale du Canada. S’il est vrai que l’on rencontre dans tous les pays la dictature larvée des mandarins de la médecine, force est de constater qu’elle n’est nulle part plus puissante ni plus intolérante qu’au pays des droits de l’homme. En matière de liberté thérapeutique, on est en droit de dire que la France, c’est l’enfer, l’Amérique du Nord, le purgatoire. Un bactériologiste américain du nom de Walter Clifford ayant travaillé durant plusieurs années pour l’armée des Etats-Unis résumait ainsi la situation : « si vous ne vous en tenez pas à la ligne officielle, les bonzes de la médecine ne veulent même plus savoir ce que vous avez découvert, peu importe ce que c’est. » Lorsqu’un chercheur indépendant fait une découverte, les officiels s’empressent de la discréditer tout en refusant de l’expérimenter. Un journaliste qui demandait au docteur Augustin Roy si le corps médical avait évalué le médicament de Naessens s’entendit répondre : « Ce n’est pas notre travail.» Quant au Dr Richard Morisette, microbiologiste de l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui faisait son internat à l’hôpital Ste Justine en juillet 1964 durant l’agonie du petit Guynemer, il eut une réponse plus sidérante encore. A Christian Lamontagne, qui lui demandait s’il serait prêt à faire les tests qu’il prétendait réclamer, le Dr Morisette déclara superbement qu’il « avait d’autres choses plus importantes à faire que de s’occuper de Monsieur Naessens. » Or, personne ne lui demandait de s’occuper de Naessens, mais de se soucier de ses malades. Toutefois, cette idée ne semblait pas l’avoir effleuré.

Je voudrais ici attirer l’attention sur un effet particulièrement pervers de cet ostracisme dont sont victimes les scientifiques indépendants. Aujourd’hui, le public cultivé sait à quoi s’en tenir et fait de moins en moins confiance au corps médical. Parallèlement, il s’intéresse à toutes les médecines alternatives que les officiels méprisent ou condamnent et prête volontiers l’oreille à toutes les rumeurs de succès thérapeutiques non conventionnels qui se colportent. Aussi est-il aisé à un charlatan de profiter de ce préjugé favorable pour avantager leurs affaires. Et à force de jeter l’opprobre sans discernement sur tous ceux qui affirment pouvoir guérir, ce sont les mandarins qui se rendent eux-mêmes complices des charlatans et qui encouragent leur prolifération.

Gaston Naessens aimait son pays et c’est en France qu’il eût souhaité être reconnu. Mais après avoir été condamné à verser 300 000 francs d’amende et 600 000 francs de dommages et intérêts à l’ordre des médecins (il s’agit de francs des années cinquante) par un tribunal prétendant rendre des services au nom du peuple français, lequel n’en pouvait mais, ce grand chercheur dut se résoudre à se tourner vers d’autres cieux.

Aujourd’hui, c’est au Québec, terre française malgré tout, que Gaston Naessens poursuit son œuvre passionnante. Souhaitons-lui longue vie et bonne justice. »

L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle remercie Pierre Lance et les éditions Guy Trédaniel de leur aimable autorisation de publier cette adaptation du chapitre 3 du second tome de « Savants Maudits, chercheurs exclus » (deuxième édition, 2010). Pour des affaires similaires ou plus spectaculaires encore : http://www.editions-tredaniel.com/savants-maudits-chercheurs-exclus-p-868.html

Le Nucléaire est bien plus cher qu’on ne nous l’affirme depuis toujours

Observatoire du nucléaire

Non, la France n’a absolument pas
« l’électricité la moins chère d’Europe« 

En ces temps de catastrophe nucléaire au Japon, les promoteurs de l’atome ne cessent de répéter que, « grâce au nucléaire », la France bénéficierait des tarifs d’électricité « les plus bas d’Europe », voire du monde !

D’abord, on ne voit pas en quoi cela justifierait de vivre avec la perspective d’une catastrophe similaire ou pire que celle en cours à Fukushima. Mais, surtout, cette affirmation est totalement fausse. Il suffit pour s’en convaincre de se reporter aux chiffres officiels publiés par l’Union européenne. Voici les données consultables, portant sur 2007 (qui ne tiennent donc pas compte du fait que, depuis, EDF a entammé une poltique de fortes augmentations du prix de l’électricité vendu en France) :

prix-electricite-UE-2007

Cf : http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_OFFPUB/KS-SF-07-080/FR/KS-SF-07-080-FR.PDF , page 3)

On constate que, dans 12 pays de l’Union européenne, les ménages paient moins cher qu’en France. Dans deux pays, le tarif est comparable, et dans quatorze pays, il est plus élevé qu’en France. Les tarifs en France sont donc à peu près dans la moyenne. La France est en dessous de la moyenne de l’UE car certains pays comme le Danemark ont choisi de taxer très fortement l’électricité pour éliminer les gaspillages (ce qui n’empêche pas de mettre en place des tarifs sociaux pour la consommation de base des ménages modestes).

Les tarifs étaient plus avantageux en France pour les entreprises (cf bas de la page 3) mais, depuis, de fortes augmentations ont eu lieu. Qui plus est, EDF a annoncé de très fortes augmentations (au moins 30% !) tant pour les ménages que les entreprises, et ce pour financer la prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires.

Il est donc temps que les citoyens de France comprennent qu’ils sont abusés depuis des années par une communication trompeuse : non, la France n’a pas les tarifs d’électricité les plus bas d’Europe, et elle sera bientôt parmi les pays où l’électricité est la plus chère…

Mais il y a encore pire : si le tarif de l’électricité est resté moyennement modéré pendant deux décennies, c’est du fait d’un véritable dumping, un report dans le temps des véritables coûts de l’électricité nucléaire : bientôt, il faudra acquitter des factures incommensurables pour démantèler les installations nucléaires et pour s’occuper (pendant des millénaires !) des déchets radioactifs.

Les Français ont donc mangé leur pain blanc (ou consommé leur « électricité  blanche » !), l’heure des comptes approche. Au final, chacun va s’apercevoir que l’électricité nucléaire est la plus chère qui soit…


Observatoire du nucléaire

Gaz de schiste : non merci !

Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français  a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.

La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.

Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.


Coordination des collectifs pour un moratoire sur la prospection du gaz de schiste

/!\ La nature interdite dans quelques mois ! /!\


Vendredi 5 novembre 2010
Bruxelles – Grande victoire pour
les lobbies de l’industrie pharmaceutique :
Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE !
Du Site Votre Santé – 5 octobre 2010 -

Disparition programmée de l’homéopathie, la phytothérapie, la gemmothérapie, les plantes de Médecine chinoise, l’herboristerie, l »aromathérapie, extraits de plantes, eaux florales, elixirs, macérats, oligo-thérapie pour les faire rentrer dans la Pharmacie…
C’est quasiment fait ! Nous allons voir disparaître les préparations à base de plantes, ainsi que la possibilité, pour les herboristes, de les prescrire.

L’industrie pharmaceutique, qui depuis quelques décennies tente d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but. Le 1er avril 2011— dans moins de huit mois — pratiquement toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne. L’approche adoptée aux Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur. Les gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.

L’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness sont presque arrivés à contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il reste de notre santé.

Dès le 1er avril prochain :

Dans un des pires poisson d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD), décrétée le 31 mars 2004, réglemente l’usage des produits à base de plantes qui étaient auparavant librement échangés.

Cette directive demande à ce que toutes les préparations à base de plantes soit soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant depuis des milliers d’années. Le coût de cette procédure, estimé à 90 000 à 140 000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément.

Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. Cela, bien sûr, ne compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution.
Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité que les médicaments :
Faire passer un remède classique à base de plantes, provenant d’une culture médicale traditionnelle non-européenne, au travers du système d’autorisation de mise sur le marché de l’UE, s’apparente à faire passer une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est requise de toute urgence si la directive est discriminatoire à l’égard des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de l’homme.

Le droit commercial

Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness.

Si vous avez suivi ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis concernant le lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal Trade Commission (FTC) a pris part au processus.

Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeûner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé.

Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des multinationales. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération.

Comment combattre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être ?

Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout-à-fait. Si vous tenez aux plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments, agissez s’il-vous-plaît ! Même si ces questions vous semblent sans importance, pensez aux gens pour qui ça l’es ! Doit-on leur interdire le droit au traitement médical et aux soins de santé de leur choix ?

L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire récente montre qu’aucune manœuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie d’un tout, dans lequel chacun de nous joue un rôle.

C’est à vous — à chacun d’entre vous — d’agir. Envoyez une lettre ou un message à votre député Européen en déclarant, en termes non équivoques, que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre position pour les droits des gens à choisir leurs remèdes médicinaux.

Imaginez-vous devant vos enfants ou petits-enfants vous demandant pourquoi vous ne l’avez pas fait ! Comment allez-vous leur dire que leur bien-être ne vous intéressait pas ? Comment allez-vous leur dire que regarder la dernière émission de télé-réalité importait plus que de consacrer quelques instants à écrire une simple lettre ?
C’est seulement en luttant activement que cette farce contre votre bien-être peut être stoppée. Notre droit à protéger notre santé et celle de nos enfants est sur la balance. Si vous vous souciez du bien-être de vos enfants et petits-enfants, vous devez agir. Exprimez-vous, car maintenant, c’est le moment de vérité ! Vous pouvez rester assis et ne rien faire, ou vous pouvez vous exprimer.

Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de temps à perdre !

Autant de raisons de signer la pétition ci-dessous en faveur de la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins
et de faire suivre cette information à vos contacts.

Adresse de la pétition : http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8350
Pour la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins

EPR : Risque Majeur d’Incident Nucléaire

Réseau « Sortir du nucléaire »
Fédération de 872 associations
agréée pour la protection de l’environnement
http://sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse

Révélations d’une source


interne à EDF : l’EPR


risque l’accident


nucléaire !

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions.

Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère.

Les 8 et 9 mars, Paris accueille une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire. Cette conférence sera ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA. Il est scandaleux que la France continue ainsi à faire la promotion du nucléaire en général, et de l’EPR en particulier, alors même que la dangerosité de ce réacteur est aujourd’hui démontrée.
Il faut donc abandonner immédiatement la construction de l’EPR en Finlande, en France et en Chine, et annuler impérativement le projet prévu à Penly. Le meilleur moyen d’éviter l’accident nucléaire reste la sortie du nucléaire.

Le scénario accidentel en détail :

Selon les calculs d’EDF et d’Areva, le pilotage du réacteur en mode RIP (retour instantané en puissance) et la disposition des grappes de commande du réacteur peuvent provoquer un accident d’éjection des grappes de commande à faible puissance et entraîner la rupture de l’enveloppe du mécanisme de commande de la grappe (I). Cette rupture provoquerait le passage du réfrigérant en-dehors de la cuve du réacteur nucléaire. La perte de réfrigérant (un type d’accident nucléaire très grave) entraînerait la rupture d’un nombre important de crayons par échauffement du combustible et des gaines (II) et donc le relâchement de vapeur extrêmement radioactive dans l’enceinte de confinement. Il y a alors un risque important d’excursion critique qui résulterait en une explosion (III), la puissance du réacteur EPR étant démultipliée de façon extrêmement brutale.

Suite aux éjections des grappes de commande à faible puissance (EDG), le réacteur EPR pourrait ne pas se mettre en arrêt automatique (IV). Quelle que soit la configuration des grappes de commande, l’accident d’éjection de grappe de commande entraîne un taux important de rupture du combustible (NCE) et donc un risque élevé d’excursion critique (V).

Pour plus de détails, consultez les documents confidentiels que nous révélons, divulgués par une source anonyme interne à EDF (notamment le document n°1), téléchargeables sur le site :
http://www.sortirdunucleaire.org

> Contacts presse :
– Marc Saint-Aroman – 05 61 35 11 06
– Charlotte Mijeon – 06 75 36 20 20
– Monique et Raymond Sené (physiciens nucléaires) – 01 60 10 03 49
– Steven Mitchell (médias anglophone) : 09 52 49 50 22
– Jean-Yvon Landrac (médias germanophone) – 06 87 30 41 10

> Liste des documents :

1 – Synthèse – Une technologie explosive : l’EPR (non daté – non signé)

2 – Bilan de la phase préliminaire de l’étude d’EDG FA3 et perspectives (EDF SEPTEN 05.05.2009)

3 – EPR – Gestion combustible – Lot 1 -Revue de conception du schéma de grappes FA3 du 25/10/2007

4 – EPR FA3 Synthèse de l’étude de faisabilité de l’accident d’éjection de grappe (EDF SEPTEN 09.02.07)

5 – EPR FA3 Synthèse des voies de sortie de la problématique éjection de grappe (EDF SEPTEN 07.05.07)

6 – Note d’étude : Présentation synthétique de l’EPR (EDF SEPTEN 04.05.04)

7 – Note de présentation de la deuxième revue de projet radioprotection EPR (EDF, printemps 2004)

8- Marges disponibles pour les activités d’exploitation du REP par rapport aux risques de criticité (Hourtoulle Francis. Le 7 décembre 1999)


Notes :

I cf. paragraphe 6.1.6 du document n°4

II cf. tableau 3, document n°4

III cf. document n°4, document n°5 partie 2, Rapport Préliminaire de Sûreté EPR 15.2.4.e

IV cf. document n°2, note 9

V cf. document n°2, note 8.2.1

Sarkozy va trop loin !

Lettre d’information du MDRGF
« toutes ces questions d’environnement… ça commence à bien faire ! »
a lancé Nicolas Sarkozy samedi, au Salon de l’agriculture !!!
Agriculture : les défenseurs du Grenelle se sentent trahis par Sarkozy
Les défenseurs de l’environnement dénoncent un coup de canif dans le Grenelle après les déclarations du chef de l’État samedi, appelant à revoir l’impact des mesures environnementales en agriculture face à la concurrence des pays voisins.

Une phrase de Nicolas Sarkozy, en particulier, passe mal : « Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d’environnement. Parce que, là aussi, ça commence à bien faire » – même s’il avait préalablement assuré « croire en une agriculture durable ». Ces propos, tenus sur le Salon de l’agriculture en présence des personnalités du monde agricole, sont vécus comme une trahison des engagements du Grenelle et de la « révolution verte » promise en 2007.

Sarkozy revient aux « fondamentaux du calcul électoral » (Verts)

Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, réagit avec virulence dès samedi. « Au nom de la concurrence, Nicolas Sarkozy prétend affranchir l’agriculture de la contrainte environnementale, au risque de laisser les choix à court terme épuiser un peu plus les sols, proliférer les algues vertes, aggraver la dégradation de l’environnement », a-t-elle déploré. « Apparemment, parler d’écologie ne fait plus recette pour Nicolas Sarkozy, et il revient aux fondamentaux du calcul électoral : mieux vaut une voix agricole acquise à l’UMP qu’un pari sur le vote écologiste », a dénoncé Cécile Duflot, alors que les élections régionales ont lieu dans une semaine.

Pour la fédération France nature environnement (FNE), « c’est le retour du double langage ». « On commence par dire qu’on croit à une agriculture durable et quelques secondes plus tard on la démolit. C’est une remise en cause du Grenelle et même une trahison », estime ainsi Lylian Le Goff, expert de la FNE pour les questions agricoles et alimentaires. Lylian Le Goff et d’autres relèvent aussi que ces propos surgissent à huit jours des élections régionales, après une entrevue avec les responsables de la FNSEA, le principal syndicat agricole. « Sarkozy envoie des signaux aux agriculteurs avant les régionales. Mais opposer environnement et agriculture est tout à fait contraire à l’esprit du Grenelle, qui avait justement voulu les réconcilier », juge Arnaud Gossement, du Réseau Environnement et droit.

Les agriculteurs, en graves difficultés financières, vivent mal d’être régulièrement dénoncés comme des pollueurs, notamment dans la prolifération des algues vertes sur les côtes bretonnes. Mais la France a été à plusieurs reprises condamnée par l’Union européenne pour non-respect des recommandations sur la qualité des eaux de rivières. Dans la foulée du Grenelle, le ministère de l’Agriculture avait mis en place en 2008 le plan Ecophyto qui vise à réduire de moitié, « si possible », l’usage des pesticides en dix ans.

« Coup de frein » à l’application du Grenelle

Samedi, l’Élysée a distribué un document stipulant que Nicolas Sarkozy souhaitait un changement de méthode dans la préparation et la mise en oeuvre des mesures environnementales en agriculture « dans le respect du Grenelle de l’environnement ». En l’absence de détails, chacun redoute un enterrement de première classe.

« Sarkozy a reconnu que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides et met en même temps un grand coup de frein à l’application du Grenelle (…) au nom de supposées ‘distorsions de concurrence’ avec d’autres pays européens », s’insurge François Veillerette, président du Mouvement pour la défense et le respect des générations futures (MDRGF), très impliqué dans la lutte contre les pesticides.
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Communiqué – FNE Projet de loi Grenelle II au Sénat : FNE fait l’état des lieux à mi-parcours‏

Communiqué de presse – Jeudi 1er octobre

Projet de loi Grenelle II au Sénat : FNE fait l’état des lieux à mi-parcours

La lecture en séance publique au Sénat du Projet de Loi Grenelle II a repris. L’enjeu est de taille : de l’application concrète du Grenelle dépend de ce projet de loi. En l’absence d’engagements précis et contraignants, nous serions privés des outils permettant de mettre en œuvre les Grenelle au quotidien.

Le Sénat a déjà voté en séance publique les trois premiers titres du projet de loi Grenelle II, hormis les articles concernant l’éolien. Avant la reprise des débats lundi prochain, France Nature Environnement livre une première analyse du texte issu des débats.

Titre I – Urbanisme : peu de progrès par rapport à un texte déjà faible

Bâtiment : une occasion manquée de donner aux collectivités les moyens d’intervenir

FNE s’inquiète du manque d’outils de densification du bâti et de maîtrise de l’étalement urbain et du mitage, qui laisse le champ libre à la spéculation immobilière, malgré les engagements fort du Grenelle de l’Environnement en la matière. L’avis défavorable du gouvernement et de la commission sur l’amendement proposant le non cumul des Coefficients d’Occupation des Sols illustre le peu de progrès en la matière.

Publicité extérieure Affichage extérieur : des reculs et des avancées

FNE a été particulièrement attentive sur le sujet de la pollution visuelle. Raymond Léost, Pilote du Réseau juridique de FNE, s’inquiète du transfert de compétences de pouvoir de police du préfet vers le maire en matière de publicité. « Les maires risquent en effet d’être plus vulnérables aux pressions. De plus, FNE note une extension des autorisations de publicité (bâches d’échafaudage) au lieu d’un meilleur encadrement (proposition d’interdiction de la publicité dans un rayon de 100 mètres à proximité des établissements scolaires rejetée) ».
Néanmoins, la suppression progressive des pré-enseignes constitue un point positif. L’encadrement de la publicité lumineuse, qui cumule consommation énergétique à la pollution visuelle, est également positive. FNE demeure vigilante sur le contenu du décret prévu.

La Loi Littoral protégée

Le Sénat a supprimé l’article 15 bis qui tendait à instituer une dérogation à la loi Littoral pour la mise aux normes des exploitations agricoles. Par les modifications proposées, cet article aurait eu pour conséquence d’autoriser les constructions ou les installations d’activités agricoles près des rivages de la mer et dans les espaces remarquables du littoral. FNE se réjouit de cette suppression.


Titre II – Transports : des nouveautés à surveiller

Les péages urbains autorisés pour les grandes agglomérations

Un amendement du rapporteur de la Commission du Sénat a été adopté, autorisant les grandes agglomérations à mettre en place un dispositif de péages urbains. FNE n’est pas opposée à ce type de dispositif.
Toutefois, selon Michel Dubromel, pilote du réseau Transports à FNE, « si certaines agglomérations décident de le mettre en œuvre, cela doit se faire dans le cadre d’une politique globale d’aménagement et de mobilité urbaines, offrant des solutions alternatives à la voiture. La plus grande vigilance est donc nécessaire dans sa mise en œuvre afin de ne pas pénaliser les plus démunis qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler. »

Transposition de la Directive Eurovignette

FNE regrette le rejet des amendements proposant une majoration des péages dans les zones sensibles et l’instauration de droits régulateurs pour combattre les impacts environnementaux de la circulation des poids lourds mais reste optimiste.
En effet, ces amendements ont fait l’objet de vrais débats, et ont été défendus à fois par la gauche et la droite. Leur rejet ne s’est fait qu’à une petite majorité. Concernant les droits régulateurs, FNE récuse l’analyse du gouvernement selon lequel il est trop tôt pour imposer ce type de droits. Pour Gérard Allard, membre du réseau Transports à FNE, « les incitations au report modal sont urgentes et ne sauraient attendre ».

Infrastructures de recharge des véhicules électriques : n’ouvrons pas la porte à une diffusion de masse!

FNE reconnaît la pertinence du véhicule électrique pour des usages limités, notamment pour les livraisons en ville, les flottes captives, ou même le ramassage des déchets par exemple. Les infrastructures de recharge sont donc utiles.
FNE s’inquiète cependant que le projet de loi, en l’état actuel, envisage une diffusion de masse du véhicule électrique. Il est en effet question d’une « logique de substitution au trafic automobile à moteur thermique ». FNE rappelle son opposition à toute diffusion de masse de ces véhicules, en l’état actuel du mix énergétique français.

Par ailleurs, FNE s’inquiète de l’introduction de dispositions issues d’un groupe de travail ne respectant pas le mode de gouvernance à 5 instituée par le Grenelle. En effet, cet amendement se base sur les travaux d’un groupe de travail dont FNE a demandé à faire partie mais dont elle s’est vue exclue.


Titre III – Energie : FNE en alerte pour la fin des débats

Certificats d’économie d’énergie : les risques de double comptage

Suite à un amendement adopté mardi 29 septembre, les collectivités territoriales pourront recevoir des Certificats d’Economie d’Energie (CEE) pour les actions effectuées dans le cadre de leur compétence. Dans le texte précédent, elles ne pouvaient en recevoir que pour les actions réalisées sur leur patrimoine propre. FNE met en garde contre le risque de galvaudage des CEE.
Selon Benoit Hartmann, coordinateur du pôle aménagement du Territoire à FNE, « cette limite visait à éviter que les collectivités ne reçoivent des CEE pour avoir encouragé des actions de particuliers ou d’entreprises sur son territoire, actions pour lesquelles ces particuliers ou entreprises recevront déjà des CEE. Ce double comptage risque d’aboutir à une dévalorisation des CEE qui nuirait beaucoup à l’objectif d’économie d’énergie. »

Centrales photovoltaïques : quel encadrement ?

Malgré de longs débats hier, la question des centrales photovoltaïques n’est pas encore tranchée. Des amendements les restreignant de manière drastique ont été rejetés, ce qui est positif.
Néanmoins, il faut un encadrement. FNE soutient le développement de l’énergie solaire, tout en soulignant la nécessité de distinguer entre les panneaux photovoltaïques fixés au sol et ceux fixés au toit des bâtiments, car ces deux catégories ne soulèvent pas du tout les mêmes inconvénients. FNE est pour un développement maîtrisée du photovoltaïque, limitant au maximum les atteintes aux milieux sensibles et préservant la pénétration des eaux pluviales dans le sol.

Eolien : rien n’est encore joué

L’énergie éolienne sera l’autre point sur lequel FNE restera vigilante dans le titre Energie. Il sera débattu lundi 5 octobre. FNE tient à rappeler l’importance du développement de l’éolien, parallèlement à celui des autres énergies renouvelables. Elle est consciente de la nécessité de le faire de manière réglementée afin de ne pas affecter outre mesure les paysages et la biodiversité. Afin de prévenir les impacts négatifs des énergies renouvelables, il est nécessaire de les développer de façon complémentaire en tenant compte des spécificités des territoires. L’éolien est l’une des ENR les plus prometteuses. Sans la développer, la France ne sera jamais en mesure de se conformer à ses engagements internationaux.

Le vote des titres restants (Agriculture et Biodiversité, Santé-Environnement, Déchets et Gouvernance) aura lieu dans la semaine du 5 au 9 octobre 2009. Seront notamment débattues la Trame Verte et Bleue et la gouvernance verte des entreprises.

A consulter :
La petite loi : articles déjà votés sur le site du Sénat
Le compte rendu des débats sur le site du Sénat

communiqué : « Crise du lait : la HVE devient incontournable »‏

communiqué de presse

mercredi 23 septembre 2009

Crise du lait : la HVE devient incontournable


La crise laitière plonge tout un secteur de l’agriculture dans le désarroi. Si des mesures immédiates doivent être prises pour parer à l’urgence, elles ne doivent pas dispenser d’une réflexion pour apporter des solutions de fond. La Haute Valeur Environnementale (HVE) en fait partie.


Face à la crise, le développement d’une agriculture moins dépendante des importations favorisera l’émergence d’une production de qualité, ancrée dans les territoires et moins néfaste pour l’environnement. Cette agriculture, moins productiviste, permettra de mieux surmonter le problème des excédents. L’intérêt est autant économique qu’écologique.


Pour Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE : « Aujourd’hui 60% de l’alimentation du bétail français est importée. La France et l’Europe sont devenues des usines qui transforment le soja brésilien en lait et en viande. C’est une impasse environnementale mais aussi économique et sociale. »


Dans le cadre de la loi de modernisation agricole, FNE demande un soutien financier aux exploitations HVE. Ce soutien pourra, dans un premier temps, prendre la forme d’un crédit d’impôts et, à plus long terme, devra relever d’une réorientation des aides de la PAC.


Consulter les propositions de FNE sur la Loi de modernisation de l’agriculture :


http://www.fne.asso.fr/fr/themes/sub-category.html?cid=12

Communiqué FNE – Projet de loi Grenelle 2 : un vent mauvais souffle sur les éoliennes.‏

Communiqué de presse – Mardi 22 septembre

Projet de loi Grenelle 2 : un vent mauvais souffle sur les éoliennes…

Plusieurs dispositions du projet de loi « Grenelle 2 » actuellement débattu au Sénat et plusieurs propositions d’amendements visent à freiner le développement de l’éolien. Réaction de FNE.

Penser global, agir local ? Sébastien Genest, président de FNE déclare : « Pendant que les grandes déclarations sur l’avenir de la planète s’enchaînent à New York, les lobbies s’attaquent à l’avenir d’une énergie renouvelable ici, tout prés de chez nous, au Sénat. Pourtant, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et atteindre l’objectif de 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020, chacun le sait : le développement de l’éolien est indispensable».

Raymond Léost, responsable juridique de FNE ajoute : « Le débat passionnel sur les éoliennes devrait laisser place à une réflexion sérieuse et démocratique sur le développement de l’éolien dans le respect des paysages et de la biodiversité. Plutôt que de se faire le relais d’arguments irrationnels contre les éoliennes, certains sénateurs feraient mieux d’élever le débat. L’éolien n’est ni une solution miracle, ni un épouvantail ! ».

Une pluie d’amendements tombe sur l’énergie du vent ! Le projet de loi Grenelle 2 mais et plusieurs propositions d’amendements déposés par les sénateurs Jean Bizet et Roland du Luart, comportent des mesures défavorables à l’éolien.

Classement des éoliennes dans la police des installations classées, durcissement des règles relatives à la visibilité et aux zones de développement réservé, mise en concurrence des énergies renouvelables entre elles…un vent mauvais souffle sur les éoliennes !

Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « à force de multiplier les contraintes juridiques qui pèsent sur la filière, il sera bientôt plus facile de construire une centrale nucléaire qu’une éolienne ! Se pose-t-on autant de questions sur le respect des paysages ou le démantèlement des installations lorsque l’on parle de centrales nucléaires ? Existe-t-il des « zones de développement réservé » pour les décharges de déchets radioactifs et les lignes THT ? La réponse est non ».