Grand Jeu Concours avec Radio Arcadie
Dr Jean-Paul Curtay : Elle montre une augmentation de la mortalité de toutes causes confondues qui est significative lorsque les compléments contiennent du cuivre ou du fer, et une diminution significative quand ils contiennent de la vitamine D et/ou du calcium.
Oui, de 18% pour le cuivre, mais surtout pour le fer : de 85% pour une dose de 50 à 200 mg par jour et de 100% pour 400 mg par jour. Je cite les auteurs : « La supplémentation en fer est associée à une future mortalité augmentée même 19 ans plus tard chez des femmes qui ne présentent aucune pathologie cardiovasculaire, de diabète ou de cancer ».
Comme le soulignent les auteurs, le fer et le cuivre sont pro-oxydants. En présence d’air (et donc d’oxygène) le fer rouille. Le fer – et le cuivre – catalysent la formation de radicaux libres, en particulier en présence de vitamine C. Cela s’appelle la réaction de Fenton. Elle transforme la vitamine C, normalement un antioxydant protecteur, en pro-oxydant agressif. Cette propriété est utilisée par les globules blancs pour attaquer les virus et les bactéries. Par contre, la formation de radicaux libres dans les compléments alimentaires (c’est le même problème dans les aliments enrichis) est totalement indésirable. On connaît depuis longtemps ces propriétés qui ont mené de nombreux fabricants de compléments alimentaires à retirer le fer et le cuivre des compléments.
Déjà sans compléments, le fer (et le cuivre) en excès ont des effets dévastateurs. C’est ce qu’on constate dans l’hémochromatose, une maladie génétique qui entraîne une absorption et une invasion de fer dans les tissus. Elle entraîne des cirrhoses du foie, une insuffisance cardiaque, un vieillissement accéléré et une mortalité très précoce. Pour lutter contre elle on est obligé de soumettre la personne à des saignées régulières.
Mais sans faire d’hémochromatose, tout le monde accumule du fer avec l’âge. Les femmes moins vite que les hommes grâce aux règles menstruelles par lesquelles elles perdent du sang. Dans les globules rouges se trouve du fer qui est ainsi éliminé. On estime aujourd’hui que c’est un des facteurs majeurs qui explique que les femmes vivent en moyenne 7 ans de plus que les hommes et qu’on trouve 85% de femmes dans les cohortes de centenaires.
Oui, cela concerne des femmes qui ont des règles abondantes, sont enceintes et qui mangent peu de viandes. Au total l’étude Epifer (une sous-étude de SUVIMAX) trouve 23% des femmes en âge de procréer qui ont des réserves en fer (ferritine) basses, et après la ménopause seulement 5%. Donc seulement ces femmes pourraient bénéficier d’apports supplémentaires en fer. Ce fer est beaucoup mieux absorbé et beaucoup moins dangereux sous forme d’aliments (viandes rouges, foie) que sous forme de compléments où le fer est nu et très agressif, pro-oxydant et pro-inflammatoire. Mais donc toutes les autres : 67% des femmes jeunes et 95% des femmes ménopausées (et dans cette étude ce sont des femmes ménopausées), et la quasi totalité des hommes qui n’ont pas de règles et qui mangent en général trop de viandes – ce qui les amène à une perte de longévité très significative -, ont toutes les chances de pâtir de compléments contenant du fer.
Oui, énormément. Le fer est un facteur de croissance des virus, des bactéries, des champignons, des parasites… Il favorise donc toutes sortes d’infections. Il ne faut jamais prendre du fer pendant une infection. Il est aussi un facteur de croissance des cellules cancéreuses et contribue à l’inflammation qui rend les tumeurs plus prolifératives. Le fer, qui s’accumule dans tous les tissus avec l’âge, accélère le vieillissement et les risques de maladie dégénérative dans pratiquement tous les tissus, y compris le cœur et le cerveau. Les chercheurs ont montré que l’entrée excessive de fer dans les neurones joue un rôle central dans la dégradation des neurones dans les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
Il est anti-viral dans le globule blanc, où avec le fer et la vitamine C il fabrique les radicaux libres les plus agressifs que l’on connaisse, les radicaux hydroxyles. Mais quand on le donne, même en oligothérapie – pire avec de l’or et de l’argent, des toxiques purs – il agresse le tube digestif et mitraille tout ce qui passe. C’est comme ci vous aviez un terroriste dans un aéroport et le soldat en kaki tire à la mitraillette. Il va tuer plus de voyageurs que de terroristes. C’est la même chose avec le cuivre et le fer qui ne jouent bien leur rôle que liés à des protéines qui les neutralisent et dans les globules blancs. Mais même dans ce cadre très protégé, les dégâts sont là. C’est pour cela que lorsqu’on est enrhumé on a le nez rouge et chaud (inflammation produite par les sécrétions agressives des globules blancs) et que l’on peut moucher du pus constitué de globules blancs qui se sont tués eux-mêmes en émettant ces radicaux libres). Quant à l’inflammation, tout stress oxydant : fumer une cigarette, se promener à Fukushima, respirer au passage piéton les émanations d’un pot d’échappement… va stimuler les défenses anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Mais le rapport bénéfice/risque est très mauvais. On a énormément d’aliments et de nutriments riches en principes actifs anti-inflammatoires comme les polyphénols (fruits et légumes, thé vert, chocolat noir), les acides gras oméga trois (huile de colza, petits poissons gras), le magnésium (eau minéralisée, légumes secs, soja, compléments…) qui n’ont pas les inconvénients du cuivre, mais au contraire d’autres avantages.
C’est une pratique qui a été soutenue en France pendant longtemps, en particulier par Serge Hercberg, à l’origine spécialiste des anémies au CNAM. Or cette supplémentation s’est avérée globalement négative. Le fer bloque l’absorption du zinc qui manque aussi chez la femme enceinte. Or c’est le zinc qui prédomine à la croissance du fœtus, et de son cerveau en particulier. Le fer augmentait le stress oxydatif et inflammatoire chez la femme enceinte dont le taux de cuivre circulant augmente énormément avec les oestrogènes. Or, seulement 23% des femmes en manquaient. Et le fer alimentaire est très supérieur au fer complémentaire à tous points de vue. Cette supplémentation était donc déplacée pour la plupart des femmes enceintes. Le Collège National des Obstétriciens Français a officiellement déconseillé cette supplémentation -qui était systématique ! – sauf en cas d’anémie.
Avant de s’apercevoir comme l’a écrit la commission d’Autorisation de Mise sur le Marché des Médicaments que c’était « une bombe oxydative ». Suite à cela on aurait dû interdire l’association fer (ou cuivre) et vitamine C et retirer du marché les compléments non conformes non seulement destinés à remonter le fer, mais dans tous les compléments minéro-vitaminiques, en fait tous les compléments alimentaires, et aussi dans les aliments. Les laits artificiels, par réglementation – l’idée était avant qu’on sache cela d’apporter tout ce qu’il faut – doivent être donc obligatoirement enrichis en fer, cuivre, vitamine C. Irène Birlouez-Aragon a montré que c’était les laits les plus riches en acides aminés dégradés (sous l’effet de l’oxydation). Ayant assisté il y a près de 15 ans à un Congrès International sur les laits artificiels à Barcelone, je peux vous dire que c’était déjà connu à l’époque puisque cela a été le sujet de discussion principal de la réunion de toxicologie. Il était déjà clair que le problème allait être aggravé par l’ajout d’acides gras oméga-3 importants pour la croissance cérébrale. Or aujourd’hui on n’a toujours pas mis à jour la réglementation !
Il fallu attendre 35 ans entre les premières publications sur les fruits et légumes et la santé avant que ne démarre une démarche de santé publique dans ce sens, plus de 80 ans avant que l’on interdise l’amiante dont le caractère carcinogène était déjà connu, le mercure dans les désinfectants, etc… Il va falloir attendre encore combien de temps avant qu’on oblige le retrait du fer et du cuivre de tous les compléments alimentaires et aliments enrichis ? J’espère que les résultats de cette étude vont accélérer les choses. Les résultats sont clairs, le fer et le cuivre augmentent la mortalité toutes causes confondues.
Il y a donc les formes dangereuses qui ne sont pas à jour du fait d’une réglementation en retard d’une guerre : retrait du fer et du cuivre, mais aussi du manganèse qui peut être neurotoxique même à faible dose, des doses trop élevées de vitamine B9 dans les compléments au long cours dont on a vu qu’elles peuvent augmenter des risques de cancer. La vitamine A qui est tératogène (facteur d’augmentation des malformations) doit être remplacée par le bêta-carotène qui se transforme en vitamine A selon les besoins… Il y a des règles à respecter. Par ailleurs il y a des contre-indications : par exemple les antioxydants classiques comme les vitamines C et E, le bêta-carotène, la N acétylcystéine ne doivent pas être pris pendant une chimio ou une radiothérapie car elles peuvent s’opposer au traitement, les phyto-oestrogènes de soja dans un cancer du sein, surtout si sont utilisés des médicaments anti-oestrogènes, etc…. Les connaissances des médecins dans ces questions sont quasi inexistantes. Ils ont été formés par les hématologues à faire attention au fer, aux vitamines B9 et B12… Ils sont formatés pour être des« distributeurs automatiques de médicaments », ne connaissent pas grand chose des autres vitamines et minéraux, ne savent pas diagnostiquer les déficits en zinc, en magnésium, en iode, en vitamine B6, qui sont beaucoup plus fréquents que les déficits en fer ou en vitamines B9 ou B12. Les compléments sont incontournables quand on doit corriger une telle carence. C’est leur première fonction, une fonction qui devrait être assurée par le médecin. On attend donc que les études donnent la place qu’elle mérite à la nutrition.
Propos recueillis par Jacques Robert
Lire aussi l’analyse de Thierry Souccar sur l’étude de l’Iowa.
Curtay J-P. : L’immuno-nutrition : Manuel familial de résistance aux infections. Editions Anne Carrière
Curtay J-P. : Okinawa, un programme global pour mieux vivre. Editions Anne Carrière
Curtay J-P. : Fibromyalgie, un programme global pour améliorer votre santé et renouer avec le bien être. Thierry souccar Editions
Photo Joachim Curtay
L’hypersexualisation des jeunes aurait des effets inattendus sur leur santé : d’après une nouvelle étude de la Harvard School of Public Health parue dans Journal of Adolescent Health, les adolescentes les plus féminines seraient plus adeptes des cabines de bronzage et moins actives physiquement ; les adolescents masculins utiliseraient plus souvent le tabac à chiquer et fumeraient plus souvent le cigare.
Qu’il s’agisse d’alimentation ou d’hygiène de vie en général, les habitudes prises dans l’enfance et l’adolescence peuvent perdurer à l’âge adulte. Or certains comportements à risque de cancer, comme le tabagisme ou la sédentarité, s’acquièrent dès l’adolescence.
Les chercheurs ont étudié les comportements à risque de cancer chez les adolescents et les ont comparés avec l’image féminine ou masculine que les jeunes avaient d’eux-mêmes. Ils se sont servi des données de 9 435 adolescents (6 010 filles et 3 425 garçons) qui participaient à l’étude GUTS (Growing Up Today Study). A partir de 1996, cette étude a inclus des jeunes de 9 à 14 ans.
Résultats : Les filles qui se décrivaient comme les plus féminines utilisaient plus souvent les cabines de bronzage (32 % de plus) et étaient plus inactives (16 % de plus) que les moins féminines. Les garçons qui se disaient les plus masculins consommaient plus souvent du tabac à chiquer (78 % de plus) et fumaient plus le cigare (55 % de plus) que les garçons les moins masculins.
Aux Etats-Unis, le tabac à chiquer fait son grand retour chez les jeunes hommes grâce à de nouveaux produits, ressemblant à de petits sachets de thé à placer dans la bouche. La publicité pour ce « tabac sans fumée » associe ces produits à des personnalités du sport ou à l’image masculine du cowboy.
En parallèle, les garçons les moins masculins et les filles les moins féminines fumaient plus de cigarettes. Pour les chercheurs, cela pourrait être la conséquence d’un certain stress social : exclusion ou harcèlement lié à leur « différence ».
L’étude a aussi trouvé que certaines activités comme lire des magazines ou regarder la télévision ou des films jouait un rôle dans la promotion de certains comportements à risque de cancer. Par exemple, chez les filles, ces médias favorisaient l’utilisation des cabines de bronzage.
Pour les chercheurs, la prévention de ces comportements à risque devrait donc s’attaquer à certaines images véhiculées dans la société et les médias : l’idée que le bronzage rend belle ou qu’il est masculin de chiquer le tabac et de fumer le cigare.
Source
Roberts AL, Rosario M, Calzo JP, Corliss HL, Frazier L, Austin SB.. Masculine Boys, Feminine Girls, and Cancer Risk Behaviors: An 11-Year Longitudinal Study. J Adolesc Health. 2014 Apr 8. pii: S1054-139X(14)00109-8. doi: 10.1016/j.jadohealth.2014.02.020.
La chambre disciplinaire de l’ordre des médecins d’Ile-de-France a condamné lundi 17 mars 2014 les professeurs Philippe Even et Bernard Debré à un an d’interdiction d’exercer la médecine, dont six mois avec sursis.
Cette condamnation fait suite à la parution du Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux (Le Cherche-Midi, septembre 2012).
Dans cet entretien exclusif, le Pr Even réagit à cette sanction. Il explique qu’elle vise à « faire peur » et « empêcher les médecins de contester l’utilité ou le degré de risque des médicaments. »
Il revendique son rôle de lanceur d’alerte, face à la « corruption » de certains médecins liés à l’industrie pharmaceutique. Sur le cholestérol et les statines, controverse née des articles et livres du Dr Michel de Lorgeril, il confirme que le cholestérol « ne bouche pas les artères » et que les statines sont inefficaces.
Il annonce qu’il va publier une étude démontrant que la principale méta-analyse, celle qui a créé le fabuleux marché pour les statines a été « falsifiée ». Le Pr Even est soutenu dans sa démarche par de nombreux médecins.
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Chère lectrice, cher lecteur,
Inventées par l’industrie pharmaceutique, voici 4 grosses arnaques qui ne fonctionnent que grâce à la complicité active des autorités sanitaires. Les médecins, eux, participent en général sans le savoir.
Un article publié fin novembre 2012 dans la revue Nature Medicine par une équipe de l’Inserm dirigée par François Ghiringhelli (Unité Inserm 866 « Lipides, nutrition et cancer ») à Dijon, souligne que deux médicaments de chimiothérapie couramment utilisés pour le traitement des cancers peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses [1] !!!
Ces deux médicaments sont le 5-fluorouracile et la gemcitabine utilisés dans le traitement des cancers du côlon, du sein et du pancréas.
Le mécanisme de stimulation de la tumeur est le suivant :
D’abord, ils activent un complexe protéique, appelé « inflammasome NLRP3 » au sein de certaines cellules du système immunitaire.
Ensuite, cette activation conduit à la libération par ces cellules de la cytokine pro-inflammatoire, l’interleukine IL-1beta.
Enfin, cette cytokine induit la production d’une autre cytokine (la cytokine IL-17) qui a des propriétés protumorales en favorisant l’angiogénèse tumorale, c’est-à-dire l’irrigation vasculaire des tumeurs.
Plus vous prenez de ces médicaments, plus votre tumeur est donc irriguée par les vaisseaux sanguins. Bien nourrie, elle grossit plus rapidement. Tout ceci est écrit noir sur blanc sur le site de l’Inserm, cité en référence (voir ci-dessous).
Et pourtant, quelle est la conclusion des chercheurs ? Arrêter d’urgence d’utiliser ce médicament « anticancer » qui développe le cancer ?!
Non, pas du tout : en application d’un principe médical de plus en plus systématique, il faut, selon eux, trouver un nouveau médicament à donner aux patients en plus de ces produits de chimio :
« Nos résultats ont permis d’identifier que l’activation de l’inflammasome limite l’efficacité antitumorale de la chimiothérapie. Tout l’enjeu était ensuite de voir si nous pouvions empêcher l’activation de l’inflammasome », a expliqué François Ghiringhelli.
Au lieu de supprimer un médicament, en donner un deuxième au patient pour compenser les effets négatifs du premier. Ou « comment fournir de nouveaux revenus à l’industrie pharmaceutique ».
« Dermato, c’est le meilleur métier : il n’y a jamais d’urgence, les clients ne meurent pas, et ils ne guérissent jamais. »
Cette plaisanterie de carabin a bien été comprise par les laboratoires : plutôt que de courir après la pilule miracle qui guérit les patients, et donc ne sert qu’une fois, mieux vaut mettre sur le marché des médicaments que les patients consommeront toute leur vie.
D’où l’invention d’un nouveau genre de médicaments, ceux qu’on prend « au cas où », pour retarder un processus clinique dont on ne connaît absolument pas l’échéance.
Un exemple : Alzheimer. Il existe quelques médicaments par ailleurs très onéreux, qui sont supposés ralentir l’évolution de la maladie [2]. Des essais contre placebo ont montré que l’efficacité est quasi nulle (quelques pourcents de constatations favorables en plus dans le groupe traité).
En revanche, les effets secondaires sont, eux, bien mesurables. Faut-il alors arrêter ces traitements ?
Surtout pas, s’exclament les neurologues, car « même si le médicament en lui-même est de peu d’efficacité, le simple fait de le prendre et de consulter mensuellement constitue un recours psychique qui améliore les patients ». On ne saurait définir mieux un effet placebo qui coûte 2500 euros par an à la Sécu… (la suite ci-dessous)
Les alertes sur votre santé se multiplient mais les moyens de vous protéger aussi ! Tous les mois, la rédaction d’Alternatif Bien-Être fait le tour des dernières avancées de la science en santé naturelle. Vous êtes prévenu des médicaments, aliments et habitudes à éviter et vous apprenez à les remplacer par des alternatives saines, simples et pratiques.
Suite de la lettre de ce jour :
Autre exemple : le dépistage « du cancer » de la prostate, alors qu’il s’agit d’un adénome qui, avec l’âge, peut devenir cancéreux, et le deviendra chez la quasi-totalité des hommes après 80 ans sans pour autant menacer leur vie.
Jusqu’à récemment, on était un inconséquent râleur plus ou moins sectaire si l’on critiquait le système du tout « PSA-biopsies-exérese » qui a mutilé tant de patients. Et puis, pays après pays, les nouvelles se sont accumulées pour bien montrer que cette prévention forcenée n’avait de sens que dans un créneau de population bien déterminé.
Il en est de même pour le vaccin HPV contre le papillomavirus, et pour les mammographies généralisées, dont la dangerosité commence enfin à être reconnue, très timidement toutefois, par la presse officielle.
Quand les symptômes sont insuffisants ou inexistants, il suffit de fixer des normes biologiques d’alerte afin de créer des millions de patients prétendument en danger. Ces « normes » discutables sont d’ailleurs régulièrement revues, au grand dam des médecins prescripteurs qui ne savent plus sur quel pied danser.
C’est le cas du cholestérol, dont plus personne ne sait au juste quel est le taux réel à partir duquel il serait problématique, en dépit de l’invention d’une savante (et trompeuse) distinction entre « bon » et « mauvais » cholestérol.
Et que dire de la multiplication des prescriptions médicamenteuses en psychiatrie [3], directement liée à l’augmentation fulgurante de nouveaux « troubles » ou « syndromes » qui n’existaient pas il y a seulement 20 ans ?
A noter que, dans leur ouvrage « Le guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », les Pr Debré et Even mettent en avant le « désert » en molécules nouvelles et efficaces de cette classe pharmacologique, les « nouveautés » étant des copies de copies de remèdes qui ont désormais 30 ans, mais simplement trois ou quatre fois plus chères…
Le quotidien américain Washington Post a publié un long récapitulatif sur un scandale médical plutôt gigantesque (estimé à 83 000 crises cardiaques ou décès) sur des diabétiques traités avec l’Avandia, et qui raconte comment un médicament dangereux peut volontairement être diffusé à l’échelle planétaire [4].
Les faits : en 2006, paraît un article dans la revue de référence NEJM (New England Journal of Medecine), une revue dans laquelle chaque article est décortiqué avant parution par un collège d’experts a priori indépendants.
Dans l’article, des résultats admirables pour l’Avandia, par comparaison avec deux médicaments concurrents. A l’époque, les « experts » n’avaient pas à signaler leurs liens avec les laboratoires concernés par leurs expertises. Si cela avait été le cas, on aurait su que chacun des 11 experts avait été gratifié par le laboratoire GSK d’honoraires de défraiement. Et que 4 d’entre eux étaient carrément salariés de la firme, et en détenaient des actions.
Une fois l’autorisation de mise sur le marché obtenue, le labo lance l’Avandia et les prescriptions s’envolent. Avec, dans le milieu médical, un questionnement lancinant qui s’installe : est-ce bien normal que les diabétiques traités voient leur taux de « mauvais cholestérol » s’envoler ? Chez les cardiaques, ce serait pour le moins une contre-indication.
Même au sein du labo, des responsables se posent des questions. De même qu’à la FDA, l’organisme de contrôle américain, qui demande à GSK de lancer une étude sur le sujet. Le labo s’exécute, mais remet en avant des études qui sont en fait faussées, car les patients cardiaques, donc ceux qui pouvaient présenter des troubles mesurables, étaient exclus de l’étude…
Un procédé classique de « biais » très difficile à démêler par des experts pas trop regardants, mais qui n’échappe pas à Steven Nissen, un médecin qui avait montré sa détermination et ses qualités de pharmacologue dans le drame du Vioxx, pas une mince affaire (40 000 morts suspectées). Celui-ci récupère d’autres données, cette fois-ci sur des populations plus larges, ce qu’on appelle une méta-analyse.
Ses résultats sont alors publiés en un temps record par le même NEJM, dont les rédacteurs sont effarés par les chiffres : « Si ces calculs sont justes, ce sont des milliers de patients qui sont en danger de mort ! » (la suite ci-dessous)
Il existe un régime alimentaire expérimental qui a permis à ceux qui l’ont suivi de se débarrasser définitivement de leur diabète.
Suite de la lettre de ce jour :
Mais GSK était prêt à la riposte et sort une énième étude biaisée, sur un échantillon faible et mal décrit, mais qui suffit à calmer provisoirement la panique.
Nissen ne lâche pas le morceau et finit par obtenir, en 2010, qu’un relecteur de la FDA démontre que cette dernière étude du labo était faussée, et qu’elle n’était conçue que pour gagner du temps.
La rumeur se transforme en bronca scientifique, des enquêtes sont menées par la FDA, elles prouvent qu’en interne le problème était bien connu, avalisé, comptabilisé.
En septembre 2010, l’Avandia est retiré du marché en Europe, et subit de très importantes restrictions d’utilisation aux USA.
Le 2 juillet 2012, GSK accepte de payer la somme record de 3 milliards de dollars pour que s’éteignent les poursuites judiciaires en cours pour plusieurs de ses médicaments, dont principalement l’Avandia.
En France, plus de 200 000 diabétiques ont pris de l’Avandia pendant deux à trois ans, dans un parfait mutisme d’une presse pas encore traumatisée par l’affaire Médiator.
Dans la jungle des médicaments, mieux vaut ne pas… tomber malade.
Un mode de vie sain, une bonne alimentation, la prise bien informée de compléments alimentaires de qualité, des activités relaxantes et un bon moral sont une nécessité pour limiter au maximum le risque d’être un jour victime des mille et un abus des laboratoires pharmaceutiques, et de tous ceux qui vivent de la maladie des autres.
La formation et l’information sont nos seules options, avec des sources sérieuses. C’est une raison de plus de continuer notre travail à Santé Nature Innovation.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis, avec Effervesciences.
Publié par Objectif Terre, le 14 Mars 2014, à 11 H 00
Selon les données révélées par le METI, le ministère japonais de l’économie du commerce et de l’industrie, 4580 MW de nouvelles capacités PV ont été installées entre avril et novembre 2013. Un chiffre 7 fois et demi supérieur aux 613 MW mis en place en France durant les 12 mois de l’année 2013.
La part des nouvelles centrales au sol et des installations sur bâtiments commerciaux est de 3632 MW et constitue donc l’essentiel des nouvelles capacités. Les 20% restants (953 MW) ont été installés au niveau des maisons individuelles.
La puissance PV cumulée japonaise atteint à présent 11858 MW. Fin novembre 2013 la puissance cumulée de l’hydroélectricité était de 9605 MW, celle de l’éolien de 2672 GW, celle de la biomasse de 2418 MW et celle de la géothermie de 501 MW.
Le solaire PV est donc à présent la première des énergies renouvelables nippone, et celle qui se déploie le plus vite. L’introduction par le gouvernement en juillet 2012 d’un dispositif encourageant le solaire PV a donc eu des résultats très positifs concluent les auteurs du rapport du METI.
De grandes entreprises sont entrées sur le marché solaire japonais, installant rapidement de grandes centrales au sol. Et la dynamique n’est pas prête de s’arrêter. En effet 53 grands projets de centrales étaient en cours en janvier 2014, d’au moins 20 MW chacune, selon Izumi Kaizuka de RTS Corporation dont les propos ont été rapportés par PV Magazine.
Selon les experts de la Deutsche Bank le Japon va installer entre 6000 et 7000 MW de solaire PV durant la seule année 2014. En termes de production électrique, c’est donc au total l’équivalent d’environ deux centrales nucléaire EPR qui a été installé durant les deux années 2013 et 2014 au pays du soleil levant. Soit environ un EPR par an. Et plus de 7 centrales nucléaires EPR en termes de puissance installée. Le chantier solaire japonais est bien plus rapide que celui du réacteur EPR de Flamanville en France.
Le coût de production (LCOE) du kWh solaire PV est aujourd’hui compris entre 8 et 14 centimes selon l’Institut Fraunhofer. EDF demande au Royaume-Uni un tarif d’achat de 10,9 centimes le kWh pour ses projets de centrales nucléaires.
Olivier Daniélo
Riches en fibres, en bonnes graisses, présentant un index glycémique bas, les noix et graines oléagineuses ont tout pour plaire à votre corps. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles sont partie prenante du régime méditerranéen,qui permet de prévenir les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux.
L’amande renferme principalement des acides gras monoinsaturés et un peu d’oméga-6. Elle est très riche en fibres, surtout insolubles (80% des fibres totales) qui possèdent un effet rassasiant et facilitent le transit intestinal.
30 g d’amandes (soit environ 20 amandes) renferment 34 mg de phytostérols. Ces composés possèdent une structure très similaire à celle du cholestérol. Cette ressemblance leur permet d’entrer en compétition avec le cholestérol ingéré et, par conséquence, de diminuer son absorption intestinale. Ainsi, ces composés contenus dans l’amande (mais également dans les pignons) sont intéressants dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Des précurseurs de phytostérols comme les squalènes se retrouvent également dans les amandes. D’après plusieurs études, ces composés auraient des effets antioxydants et anticancer.
Les amandes non blanchies apportent 248 mg de calcium au 100 g, soit plus qu’un yaourt nature ! Qui a dit que les produits laitiers étaient la meilleure source de calcium ?
Pratiquement équilibrées en oméga-6 et oméga-3 (ratio de 5 pour 1), riches en fibres et en antioxydants, les noix de Grenoble méritent d’être consommées à raison de 3 à 6 par jour.
La noix est en tête du peloton des végétaux les plus riches en antioxydants. Sa fine pellicule brune contient une dizaine de composés phénoliques capables d’inhiber l’oxydation du cholestérol LDL. L’un d’eux, l’acide ellagique, est aussi anticancéreux. Son absorption – et donc son effet antioxydant – varie cependant d’un individu à l’autre.
Les noix sont aussi une très bonne source de vitamine E, un antioxydant qui protège les graisses de l’oxydation et contribue à freiner le vieillissement cellulaire. Attention cependant : les niveaux de vitamine E déclinent de 30% après 3 mois de réfrigération.
Manger 4 à 5 portions de noix par semaine (6 à 8 noix par portion) permet de diviser par deux le risque de souffrir de maladie coronarienne. Un effet surtout attribué à la richesse des noix en acides gras oméga-3 connus entre autres pour leurs effets fluidifiants sur le sang. Mais en réalité les noix sont une mine de nutriments aussi actifs les uns que les autres sur la santé cardiovasculaire. Si la fluidité du sang représente une assurance anti-infarctus, des vaisseaux capables de se dilater en représentent une autre.
Les personnes présentant des taux de cholestérol élevés qui mangent 8 à 13 noix par jour voient leur niveau de cholestérol baisser et surtout la capacité vasodilatatrice de leurs vaisseaux augmenter de 64 % par rapport à celles qui suivent un régime méditerranéen sans noix. Les noix sont en effet riches en L-arginine (18 % des protéines), un acide aminé qui donne naissance au monoxyde d’azote, une molécule vasodilatatrice.
Même si les noix contiennent près de 70 % de graisses, elles ne favorisent pas la prise de poids à en croire plusieurs études menées sur le sujet. L’une d’elle a démontré que la consommation quotidienne de 18 à 56 g de noix (3 à 6 noix environ) par jour en plus d’une alimentation normale fait prendre moins de poids que ce que l’on aurait pu attendre d’une augmentation de la ration calorique. Deux autres études attestent qu’en ajoutant 5 à 8 noix à son alimentation quotidienne (soit 285 à 400 kcal), on ne prend pas de poids.
Les acides gras, les acides phénoliques et le sélénium qu’elle contient en font un aliment de choix dans la prévention du cancer de la prostate.
De par leur teneur élevée en bore, les noix de cajou et de pécan, peuvent améliorer le fonctionnement du cerveau. Le bore semble en effet favoriser la réception des signaux véhiculés par les neurotransmetteurs. 100 g de noix de cajou ou de pécan apportent 2 mg de bore.
Un verre de vin ou une poignée de cacahuètes ? La cacahuète contient une substance présente également dans le raisin et donc dans le vin rouge qui serait à la base du French paradox : le resvératrol ! Ce puissant antioxydant pourrait, tout comme la restriction calorique, aider à vivre plus longtemps.
Grâce à leur teneur en lignanes, des phytoestrogènes, les graines de lin pourraient jouer un rôle dans la prévention du cancer du sein. Mais c’est surtout pour leur richesse en oméga-3 que les graines de lin sont les plus connues. Ainsi 100 g de ces graines renferment pas moins de 18,4 g d’oméga-3 contre seulement 4,3 g d’oméga-6 (soit un ratio oméga-6/oméga-3 de 0,24) ! Le record des oléagineux…
Cet équilibre exceptionnel en graisses fait conseiller la graine de lin dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Elle contient aussi des fibres qui agissent comme un vrai prébiotique tout en améliorant le transit. Il est d’ailleurs démontré que sa consommation régulière réduit le risque de cancer du côlon.
Il faut savoir comment les utiliser car si vous avalez des graines de lin telles quelles, elles ressortiront intactes, avec vos selles, sans que vous ayez pu bénéficier de toutes leurs propriétés. C’est d’ailleurs ce qui se passe avec les pains contenant des graines de lin, sans compter que les bonnes graisses du lin sont détruites par la cuisson. Deux procédés vont vous permettre de retirer tous les avantages de cette petite graine « miraculeuse » :
1ère solution : faire tremper les graines de lin toute la nuit dans un verre d’eau. Les graines vont ramollir et le lendemain matin, vous pourrez « boire » les graines qui auront alors une texture plutôt gélatineuse. Ce n’est certes pas très bon au goût (tout en restant tout à fait tolérable) mais c’est certainement la meilleure façon d’agir efficacement sur votre transit.
2e solution : mixer les graines avec un moulin à café ou à herbes. Comme ces graines sont assez petites, il est difficile de bien les broyer. C’est pourquoi il est préférable de les mixer en même temps qu’une poignée d’amande ou de noisettes. Ce mélange pourra être ensuite incorporé dans un yaourt ou une compote.
C’est un témoignage coup de poing qui va faire mal à l’industrie pharmaceutique, à peine remise des scandales du Mediator ou des pilules contraceptives. Dans un livre qui paraît mercredi, le Dr Bernard Dalbergue, 55 ans, dénonce les «pratiques douteuses» d’une industrie où il a passé deux décennies, dans plusieurs firmes différentes. C’est la première fois en France qu’un ancien cadre dissèque de l’intérieur, documents et histoires vécues à l’appui, la manière dont les labos manipulent les médecins, voire les autorités.
Bernard Dalbergue a longtemps été un bon soldat. Jusqu’à ce qu’il soit«révolté» par ce qu’il a vu chez son dernier employeur, l’américain Merck, qu’il accuse d’avoir «foulé aux pieds l’éthique».«Si je parle aujourd’hui, c’est pour contribuer à réduire les accidents médicamenteux, qui tuent au moins 18 000 personnes par an en France, et pour proposer des pistes de réflexion pour réformer le système», explique Dalbergue. Il se définit comme un «lanceur d’alerte», mais refuse l’étiquette de«repenti».«La majorité des labos sont honnêtes. Et j’ai aimé mon métier.»
Son job ? Manipuler les médecins. Il décrit une industrie obsédée par«l’argent», servie par une «armée» de salariés «conditionnés» pour faire grimper les ventes, en passant sous silence les effets secondaires. «Nos médicaments n’ont que des qualités, inutile de parler des aspects moins glorieux : il n’y en a pas. […] Voici comment faire pour inciter les médecins à prescrire», écrit-il. En tant que cadre au marketing puis aux affaires médicales, Dalbergue était chargé de «dorloter» les «leaders d’opinions», ces prestigieux médecins hospitaliers capables de faire ou défaire la carrière d’une molécule. C’est-à-dire d’«inventer les moyens les plus tordus pour les acheter en toute discrétion», à coup de déjeuners, d’invitations grand luxe à des congrès, de contrats de consultants ou de participation à des travaux scientifiques. Bref, entretenir les fameux «conflits d’intérêts», que l’on retrouve régulièrement pointés du doigt dans tous les scandales médicamenteux (Vioxx, Mediator, etc.).
A chaque fois, les médecins mis en cause assurent que l’argent n’altère pas leur indépendance. Le témoignage de Bernard Dalbergue met à mal cette ligne de défense. «Très peu de médecins m’ont résisté. A force de travailler main dans la main avec nous, ils perdent leur objectivité, même si la grande majorité ne s’en rend pas compte.»
Il raconte dans son livre comment il a convaincu un grand professeur de censurer son discours à un congrès, en y retirant un passage sur les effets secondaires d’une molécule. Il y a aussi l’histoire de cette délégation de mandarins venue bouder ostensiblement face au patron de son labo, pour protester contre la baisse de leurs financements – la firme les a immédiatement rétablis. Ou encore la manière dont Dalbergue a, avec l’aval de l’Etat, activé ses réseaux de médecins pour minimiser les dérives liées au Subutex (trafic, prise par injection…), un produit de substitution à l’héroïne.
Bref, le Dr Dalbergue est devenu, au fil des ans, «un sacré roi de l’embrouille».«Ces pratiques d’influence sont moralement discutables et coûtent cher à la Sécu, mais elles sont autorisées par la loi, précise-t-il. Et elles n’ont pas de conséquences sanitaires tant que les molécules dangereuses ne sont pas commercialisées ou maintenues sur le marché.»
Il écrit que tout a basculé lorsqu’il a eu la conviction que son dernier employeur avait franchi la ligne rouge. D’abord en «mettant en danger les patients» avec le Viraferonpeg, traitement de l’hépatite C. En avril 2011, Merck découvre que le stylo injecteur pouvait ne pas délivrer la dose, et donc priver les patients de chances de guérir de cette maladie, potentiellement mortelle. Pourtant, Merck n’a pas prévenu les autorités. Après son départ du labo, Bernard Dalbergue a alerté Libération, qui a révélé l’affaire le 8 février 2012. Résultat : Merck a été convoqué à l’Agence du médicament et a remplacé le stylo fin 2013.
Il y a ensuite l’affaire du Victrelis. Comme nous le révélons, Merck a payé des experts de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, ex-Afssaps) impliqués dans l’évaluation de cet autre traitement de l’hépatite C du labo. Selon Bernard Dalbergue, c’est parce qu’il a refusé de couvrir ces faits qu’il a été viré en 2011. Merck n’a pas souhaité nous donner sa version. Dans la lettre de licenciement du Dr Dalbergue, le labo lui reproche d’avoir ignoré des instructions, refusé de participer à des réunions, et de ne pas avoir recadré une collaboratrice. S’il est en conflit avec Merck à ce sujet, Dalbergue assure n’avoir «aucune volonté de revanche» : «Mon procès aux prud’hommes est prévu le 27 février. La justice tranchera.»
Yann PHILIPPIN – Photo Frédéric Stucin
Si vous devez partir à l’étranger et que vous avez des doutes quant à un aliment que vous avez mangé, comme une salade ou une boisson contenant des glaçons, n’attendez pas que l’intoxication alimentaire se manifeste pour agir !
Servez-vous un grand verre d’eau minérale et diluez-y 2 cuillerées à café de vinaigre de cidre.
Le vinaigre pourra réussir à tuer les bactéries avant qu’il ne soit trop tard…
Bonne vacances…
Merci à Noël Laule, du cabinet « Pause Bien-Être » de Boulay, de m’avoir autorisé à partager cette petite astuce avec vous.
vinaigreThe Free Dictionary: vinaigre Produit résultant d’une fermentation du vin ou d’un autre liquide alcoolisé, utilisé comme condiment et comme agent de conservation: Du vinaigre de framboise. →