Le Coin de l'Information

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Archive for the ‘Herboristerie & HE’


Huile de Nigelle

Nigelle

Bienfaits d’une huile ancestrale

Déjà utilisée à l’époque de Touthankhamon, les vertus de l’huile de Nigelle se sont forgées sur une belle réputation, dans les différentes traditions et cultures.

Différentes sources semblent affirmer les mêmes propriétés, et indiquer des usages en commun.

En voici une liste non exhaustive :

  • Améliorer les fonctions digestives (fortifier la flore intestinale), tout en réduisant considérablement le nombre de bactéries nuisibles et les troubles digestifs (douleurs gastriques et intestinales, flatulences…).
  • Anti-inflammatoire, elle apaise aussi bien les peaux irritées que les articulations inflammées.
  • Antioxydante, elle lutte contre l’apparition des radicaux libres destructeurs de cellules et protège ainsi la peau du vieillissement cutané.
  • Apaiser les brûlures, les gerçures et les coups de soleil.
  • Assainir la peau et agir sur certaines dermatoses comme l’eczéma atopique ou le psoriasis, et sur l’acné.
  • Cheveux secs et cassants.
  • Cheveux ternes.
  • Cuirs chevelus infectés.
  • Cicatrisante et anti-infectieuse cutanée.
  • Équilibrer la tension artérielle (hypertension).
  • Faciliter la respiration, stimulant ainsi l’oxygénation du cerveau (concentration).
  • Favoriser le bronzage.
  • Nourrissante et régénérante, elle redonne souplesse et douceur à la peau.
  • Ongles fragiles et cassants.
  • Peaux à problèmes : acné, furoncles ; son activité purifiante prévient la formation des petits boutons.
  • Préserver des virus et prévenir des refroidissements, bronchites, affections grippales, rhume des foins…
  • Protéger des problèmes cardio-vasculaires.
  • Psoriasis, eczéma allergique.
  • Redonner de l’énergie.
  • Réduire le taux de glucose présent dans le sang.
  • Relaxer les bronches et neutraliser les réactions allergiques (allergies à la poussière, aux pollens, l’asthme…).
  • Renforcer les cheveux et les ongles cassants.
  • Renforcer le système immunitaire en stimulant la production d’hormones-like (régulatrices de l’immunité).
  • Revitaliser, assouplir et tonifier le cuir chevelu et les cheveux.
  • Soin anti-âge pour toutes les peaux, en particulier pour les peaux sèches et sensibles.
  • Soins des mycoses cutanées.
  • Soulager les articulations.

D’autres témoignages font part d’effets sur :  bien-être féminin, calculs rénaux, déficit de lactation, diabète, douleurs dentaires, épuisement neurovégétatif, hémorroïdes, impuissance, insomnies, jaunisse, maux de tête, mycoses, parasites intestinaux, pneumonie, rhumatismes, tumeurs…

Coté synergies, les plus reconnues sont :

 

 

 

Répulsif canin

Comment chasser et repousser les chiens ?

 

Pou celles et ceux qui, comme moi, en ont marre de voir les inciviles laisser uriner leurs canidés n’importe où, voici une petite méthode facile pour les éloigner et leur couper l’envie.
En fait, il suffit de réaliser un petit mélange d’huiles essentielles et de vinaigre, à vaporiser ou à déverser au goutte à goutte sur les objets que vous désirez protéger (chaises, bancs, stands, nappes, etc.).
Voici les proportions :
Pour 30 ml de vinaigre blanc, ajoutez 50 gouttes d’huile essentielle de Citronnelle, et autant de Menthe Poivrée.
Il vous suffira de mélanger la préparation avant chaque usage…
Bien entendu, il faudra renouveler l’opération régulièrement, à fortiori si l’objet est soumis aux intempéries.

Origan

L’origan

Plante aromatique connue et reconnue, on raconte parfois de bonnes fadaises à son sujet !

Contrairement à ce qu’on affirme souvent dans les épiceries et sur les marchés, Marjolaine et Origan ce n’est pas la même chose ! Bien qu’appartenant à la même famille, les deux plantes n’ont pas du tout les mêmes propriétés, pas plus que le même goût ! Cependant, il faut savoir qu’elles se marient à la perfection et que leur association multiplient les saveurs des mets auxquelles on les ajoute.

Comme toutes les plantes aromatiques, elle possède des propriétés curatives intéressantes, et son usage régulier en cuisine permet souvent d’éviter des traitements dus aux survenues intempestives de divers troubles.

Origanum vulgare est son nom latin, et il est de la famille des Sauges, aussi étonnant que cela puisse paraître. C’est une Labiée !

C’est une herbe vivace des talus ensoleillés, prairies et clairières sèches. On le trouve autant en plaine qu’en montagne, et il est aussi commun sous nos latitudes que son nom temps à l’indiquer, s’étendant dans toute l’Eurasie, jusqu’à l’Himalaya et la Sibérie Centrale : origan commun.

Il fleurit généralement au mois de juillet, mais se trouve parfois déjà en fleur en juin, ou traine jusqu’à août suivant les années.

On le reconnait aisément à sa tige carrée velue et souvent rougeatre. Celle-ci tend d’ailleurs à être plus résistante à ce moment là. Son odeur entre les doigts, quant à elle, ne laisse aucun doute sur son « identité », et il est bien difficile de se tromper en la cueillant.

On lui reconnait des propriétés antiseptiques, anti-inflammatoires, expectorantes, et stimulant la sécrétion de la bile.

Elle possède, en outre, des actions toniques, antifermentative intestinale, antispasmodique dans les toux quinteuses, antitussives (antibactérienne, antivirale, antifongique). L’action antalgique (contre les douleurs) est également souvent citée.

Son efficacité jouerait aussi sur la nervosité, le stress, la digestion et le transit.

En usage externe, elle est souvent conseillée comme préparation rafraîchissante et revigorante pour bain, pour les douleurs rhumatismales, les infections de la peau et comme gargarisme dans les stomatites et maladies des voies respiratoires supérieures.

L’inhalation des vapeurs a un effet bénéfique sur les toux et les rhumes.

/!\ : Deux autres labiées ont les mêmes propriétés : la sarriette et l’hysope. Encore une fois, à ne pas confondre avec la marjolaine !

/!\ /!\ : A fortes doses, l’origan pourrait être un excitant pour le coeur, à réserver à l’adulte !

(Sources : En bonne santé avec les plantes des Vosges et d’ailleurs, par Christiant et Elisabeth Busser, éditions La nuée bleue ; et : Plantes médicinales, des éditions Gründ)

Le Trèfle

Le Trèfle

On distingue essentiellement 2 variétés communes de trèfle :

 

 

Il y a le trèfle blanc

 

… et le trèfle rouge (aussi appelé trèfle violet).

 

Bien entendu, les deux n’ont pas les mêmes propriétés et certaines personnes considère le blanc comme toxique car contenant – entre autres – des cyanures (http://www.cbif.gc.ca/pls/pp/ppack.info?p_psn=258&p_type=all&p_sci=comm&p_x=pp&p_lang=fr). Cependant, ceux-ci sont présent dans nombres de fruits sauvages et de fruits secs également.

 

Qui d’entre nous n’a jamais sucé ses pétales gorgés de sucre ?

Quant aux trèfles à quatre feuilles, c’est essentiellement dans le trèfle blanc que vous aurez des chances d’en dénicher…

 

Côté santé, on lui reconnait souvent de nombreuses vertus.

  • Le blanc est généralement recherché pour ses propriétés expectorantes et diurétiques. Les fleurs sont astringentes et vulnéraires.
  • Le rouge, lui, aurait beaucoup plus de bienfaits : les têtes fleurissantes améliorent la production d’urine, la circulation du sang et la sécrétion de la bile et agissent en tant que détergent, sédatif et tonique. Il a la capacité de détacher le flegme et de calmer des spasmes bronchiques. L’extrait liquide est employé en tant qu’antispasmodique. Le trèfle rouge est employé dans le traitement des plaintes de peau (particulièrement eczéma et psoriasis), des cancers du sein, des ovaires et du système lymphatique, les maladies dégénératives chroniques, goût, coqueluche et sèche des toux. Riche en isoflavones, il possède une activité de type oestrogénique. Des chercheurs ont émis l’hypothèse qu’un extrait de trèfle rouge pourrait aider les femmes ménopausées à contrer certains inconvénients liés à la ménopause, tout comme le fait l’hormonothérapie de remplacement.

Les têtes fleuries et les feuilles du trèfle violet des près sont comestibles ! On peut utiliser les fleurs fraîches ou séchées pour faire une bonne tisane dépurative. Les jeunes feuilles printanières peuvent se manger en salade, mais pas toute seule car leur goût est fort. Il vaut mieux en manger mélangées avec d’autres ingrédients.

 

Quoi qu’il en soit, c’est une plante très commune et donc des plus aisées à trouver, ce qui pourrait faciliter la vie de nombres d’utilisateurs potentiels…

 

L’Oxalis

L’Oxalis

 

Plus souvent nommée Surelle, ou Petite Oseille, l’Oxalis Acetosella est une petite plante très courante que l’on trouve d’avril à octobre dans les jardins, champs, prairies et forêts.

 

Je ne vais pas vous expliquer ses propriétés, sinon qu’elle a des vertus digestives, hépatiques et contre la maladie de Parkinson, mais plutôt vous expliquer en quoi elle peut vous être utile de manière plus directe !

 

En fait, son petit goût citronné a un intérêt non négligeable quand vous être dans la nature. Outre son côté rafraichissant, elle peut vous aider à saliver – et ainsi vous passer temporairement d’eau – quand vous avez soif et êtes loin de tout. Il vous suffit alors d’en sucer les feuilles. Vous pouvez les recracher ensuite si les consommer ne vous sied pas, mais sachez que vous pouvez aussi les utiliser comme aromates et donc vous en nourrir, pour peu que ce ne soit pas tous les jours ( notamment à cause de l’important taux d’acide oxalique de cette plante ).

 

Afin d’éviter les risques de contamination animal, je vous conseille de les cueillir – quand vous êtes dans la nature – sur les hauteurs des bords de chemin ou les endroits difficilement accessibles par la faune…

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Le Muguet

Le Muguet

Premier mai 2012 oblige, comment ne pas présenter le muguet ?!

Cependant, comme il s’agit d’une plante à risque, je vais me contenter de copier-coller des informations prises sur d’autres sites, avec bien entendu leur lien, afin que vous vous en fassiez votre propre idée…

 

 

Angiospermes – Monocotylédones – LiliacéesMUGUET

Convallaria majalis

 

 

Description :

Modeste plante vivace de 10-30 cm de haut, issue d’un rhizome mince rampant, d’où sortent des feuilles généralement par paires, ovales et allongées, aiguës au sommet, glabres, lisses, à nervure parallèles convergeant au sommet, d’un vert vif. Entre les feuilles, il y a une grappe de 4 à 9 fleurs du même côté, d’un blanc pure, en clochettes à 6 dents recourbées, penchées, d’odeur suave. La floraison a lieu entre avril et juin. Elle est suivie par des baies globuleuses de couleur rouge ou rose qui mûrissent en automne.

 

Localisation :

Cette plante est commune dans certaines forêts fraîches où elle forme parfois de véritables tapis, mais elle peut aussi manquer complètement par place.

 

Confusions possibles :

éventuellement avec l’ail des ours (Allium ursinum), que l’odorat distinguera sans difficulté vu sa forte odeur alliacée.

 

Composition :

Le muguet renferme dans toutes ses parties de puissants hétérosides cardiotoxiques, dont le convallatoxoside, un des plus actifs connus. Il contient également des saponines, dont le convallaroside et des traces de strophantine.

 

Toxicité :

Malgré son apparence innocente, c’est une plante très toxique: un stéroïde appelé convallarine a des effets analogues à ceux de la digitaline. Ses baies rouges, tentantes pour les enfants, présentent un risque particulièrement important, mais le simple fait de mâchonner un brin de muguet peut provoquer des troubles digestifs et cardiaques graves.

 

Symptômes :

Ce sont les symptômes d’une intoxication atropinique qui sont une mydriase avec paralysie de l’accommodation, et une sécheresse des muqueuses. Ils peuvent être suivie d’un état d’excitation croissante, avec agitation extrême, confusion, hallucination et désorientation réalisant un véritable tableau de délire, parfois même avec mouvements choréiformes et convulsions. L’hyperventilation et une tachycardie sinusale dépassant 150, l’hyperthermie pouvant atteindre 41°C, la rougeur de la face et du cou complètent le tableau. A un degré de plus, survient une dépression du système nerveux central avec coma et risque d’apnée.

 

Propriétés médicinales :

Le muguet est un toni-cardiaque très puissant utilisé un allopathie pour le traitement d’affections cardiaques. Il a également des propriétés antispasmodiques, purgatives, et diurétiques. Il n’est pas utilisé en medecine populaire en raison de sa toxicité.

http://www.planete.org/herbier/muguet.html

 

 

 

Noms usuels : Lis des vallées, Grillet, Lis de Mai, Clochette des bois

Famille : LiliacéeLes vertus médicinales du Muguet sont connues depuis fort longtemps par les Russes qui l’utilisent pour les problèmes d’ordre cardiaque. En revanche, il ne fut apprécié en France que très tardivement. Actuellement, les phytothérapeutes l’employent également pour ses qualités cardiotoniques.

Le Muguet est une plante vivace qui peut mesurer jusqu’à 30 cm de haut. Il comporte 2 feuilles allongées, très pointues au bout. Les fleurs blanches, en forme de clochettes, sont réunies en grappes. Elles s’épanouissent durant le mois d’Avril et jusqu’en Mai. Les baies sont rondes, d’abord vertes puis rouge orangé.

Le Muguet est constitué de saponosides, d’hétérosides. En phytothérapie, les parties utilisées sont les feuilles et les fleurs récoltées au début de leur floraison. Le séchage doit être réalisé à l’abri de la lumière. On trouve le Muguet en Europe jusqu’à 2000 m d’altitude. C’est une plante très courante dans les sous-bois et les forêts.

Propriétés et utilisations du Muguet

PROPRIÉTÉS DU MUGUET

Antispasmodique, purgatif, diurétique, cardiotonique.

UTILISATIONS DU MUGUET

Maux de tête, palpitations.

CONTRE-INDICATIONS

Ne pas dépasser les doses prescrites !!! Les baies sont toxiques, à ne surtout pas consommer !!!

PHYTOTHÉRAPIE

Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication

http://www.bien-etre-naturel.info/plantes/muguet.html

 

 

 

 

ou http://nature.jardin.free.fr/vivace/dn_muguet.html

 

Le Lierre Terrestre

Lierre Terrestre (Glechoma Hederacea)

Ce mois-ci, une plante à laquelle je tiens tout particulièrement : le Lierre Terrestre.

 

 

Rien à voir avec la première toutefois, car celle-ci est un aromate prisé des germaniques et qui parfume très délicatement tous vos plats, aussi bien crue que cuite !

 

 

Cette plante est relativement aisée à reconnaitre, bien qu’une autre lui ressemble un peu, tout particulièrement par son parfum très appétant, contrairement à sa cousine à l’odeur purement chlorophylle.

C’est une herbe précieuse pour tout ce qui concerne les bronches, et qui vient seule à bout des plus grosses bronchites, autant par ingestion de décoction que par application de celle-ci en cataplasmes.

Outre cela, voici ses propriétés les plus couramment reconnues :

 

 

Interne :

* Béchique

* Tonique ++ (des bronches, des poumons)

* Astringent (vulnéraire) ++

* Pectoral (fortifie les poumons) +++

* Expectorant (favorise l’expectoration) +++

* Diurétique +

 

Externe :

* Rhumatismes

* Contusions non ouvertes

 

 

=> Affections pulmonaires +++ (en particulier les bronchites chroniques et dans toutes les maladies où l’arbre bronchique est épuisé)

=> Emphysème, dilatation chronique des bronches

=> Asthme

 

La floraison n’ayant lieu que dans les huit prochains jours, je n’ai pu en photographier les spécificités, mais comptez sur moi pour les ajouter à cet article sitôt qu’elles pointeront dans mon jardin…

Et bien deux jours doux avec pluie et soleil et voici déjà les fleurs :

 

 

Le Roncier

Roncier

 

Tout le monde, ou presque, connait le roncier et ses célèbres mûres.

Bien qu’il en existe plusieurs variétés, il n’y a pas que ses baies qui se consomment.

En fait, vous pouvez utiliser ses feuilles pour la consommation courante, comme on le faisait au moyen-âge, pendant les périodes de famine et de disette.

Ses feuilles perdurent tout l’hiver, même sous la neige, et peuvent donc être utilisée constamment, même si elles n’ont plus l’intégralité de leurs vertus thérapeutiques reconnues.

 

 

En cela on leur connait leur efficacité en tant que :

 

  • Astringent (très équilibré pour la sphère ORL)
  • Hypoglycémiant
  • Diurétique
  • Dépuratif
  • Tonique (légèrement)
  • Anti-inflammatoire et dépurative de la peau

 

 

  • Interne :

 

Diarrhée, dysenterie (feuilles) ; Maladies de la peau ; Angines +++ ; Amygdalites, pharyngites ; Crachements de sang, hématuries (cautérise l’irritation) (hématurie : Émission par l’uretère de sang mélangé intimement à une plus ou moins grande proportion d’urine) ; Infections urogénitales à streptocoques ; Plante des refroidissement.

 

  • Externe :

  Érosions cutanées, ulcères variqueux (Ulcère – perte de substance- cutané siégeant sur la partie distale de la jambe et sur venant chez les sujets porteurs de varices), dartres , partout où le sang vient suinter.

Pour les usages à l’ancienne, sachez qu’on utilisait ses feuilles pour la confection de soupes et bouillons, et ce tout au long de l’année…

 

 

La Sauge

Sauge

Plante parmi les plantes, la sauge a de tout temps été considérée comme la première médecine des hommes.

D’ailleurs, un vieux dicton précisait :

« Qui a de la sauge dans son jardin n’a plus besoin de son médecin »

 

Pied de Sauge Officinale (salvia officinalis)

 

Utilisée par tous les Shamans, Soigneurs et Guérisseurs, quelle que soit leur culture, on reconnait à la sauge des vertus désinfectantes ambiante et purificatrices de l’air (notamment en fumigation) sans parler du côté mystique censé chasser les mauvais esprits et influences indésirables.

En théorie, il faudrait bruler quelques feuilles de sauge séchée dans sa maison régulièrement afin de la nettoyer de toutes les manières nécessaires.

La sauge peut être fumée (médicalement s’entend), brûlée, infusée, appliquée en cataplasmes, utilisée comme aromate, et de bien d’autres manières.

 

/!\ Seul bémol, il faut l’utiliser à faible dose en cas d’hypertension ! /!\

 

Un petit truc simple à connaître : si vous n’avez pas de dentifrice ou que vous avez besoin de vous brosser les dents, utilisez une feuille fraiche en lieu et place de votre brosse et de sa pâte dentifrice. Non seulement vos dents seront nettoyées, mais votre bouche sera purifiée, vos aphtes s’en iront, et votre haleine en sera rafraichie.

 

Je vous laisse découvrir par vous même les multiples applications et possibilités de la sauge officinale, mais vous serez surpris de l’immense étendue de ses capacités !

Si toutefois vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à la suite de cet article…

 

Le Plantain

Plantain

Grand Plantain

Plantain Majeur / Grand Plantain

 

Plantain Lancéolé

Plantain Lancéolé

 

Cette plante magnifiquement intéressante se trouve un peu partout, mais elle apprécie particulièrement ce faire « piétiner » ce qui en fait un régulière des bords de chemins et de routes. Vous en avez sans doute dans votre pelouse ou votre jardin, et elle se trouve aussi bien au cœur des plus grandes villes qu’au fin-fond des sous-bois.

Les deux variétés ont les mêmes propriétés et s’utilisent de la même manière, sinon que le premier est plus amer que le second (à l’état jeune), mais également plus facile à utiliser comme pansement !

 

Elle est utilisée contre toutes les maladies des organes respiratoires et particulièrement en cas d’engorgement des poumons, de toux, de coqueluche, d’asthme pulmonaire, et de tuberculose pulmonaire.

Elle purifie comme aucune autre le sang, les poumons et l’estomac, et est indiqué aux personnes anémiques ou dont le sang est de mauvaise qualité, dont les poumons et les reins sont faibles, qui ont des dartres, exanthèmes, qui toussotent, etc…

 

Ses graines sont formidables contre la formation des calculs.

 

Les feuilles fraiches broyées aident en cas d’écorchures, de coupures, de piqûres de guêpes, de morsures de chiens, de serpents, etc… Qui plus est les feuilles entières permettent de réaliser un pansement de fortune quand on est éloigné de tout. Ça brûle un peu, mais la cicatrisation se fait très rapidement !

 

Elle peut également être utilisée en cas de goitres, d’ampoules, des tumeurs, maladies malignes des glandes, plaies, ou même de thromboses.

 

Vous pouvez la consommer en infusion comme en tisane composée, ou même en salade avec un assaisonnement puissant (plante très amère). On s’en sert comme cataplasme, mais également comme sirop…

 

Le Plantain majeur peut être confondu avec un plante ressemblante, mais il existe un manière simple de ne pas faire d’erreur : ne choisissez jamais que les plants dont s’échappe la tige centrale, c’est infaillible, ou prenez le plantain lancéolé, plus difficile à confondre.

 

Dernière chose : en cas d’urgence, utilisez cette plante pour soulager instantanément les venins végétaux comme ceux de l’ortie brulante !