Quand on n’a pas de poêle spéciale pour les châtaignes, on peut en utiliser utiliser une en fonte, ou une casserole dans la même matière. Une spéciale grillade fera tout aussi bien l’affaire. La fonte permettra une chaleur forte et constante.
Tout d’abord, entaillez légèrement chaque châtaigne avec la pointe d’un petit couteau bien aiguiser. Ne cherchez pas à l’éplucher, pour ne pas déraper. L’entaille servira juste à l’aider à cuire sans exploser dans la casserole. Il est préférable de la faire dans la partie blanche, en dessous de la coque. Une fois étalées dedans, allumez le gaz assez vif pour permettre à la poêle de chauffer rapidement, et faites-en sauter deux ou trois fois le contenu. Couvrir avec un couvercle, sans obstruer complètement.
Quand la première éclate (environ 10 minutes plus tard), retirer du feu et consommer rapidement !
Cette méthode permet de les garder suffisamment moelleuses et d’éviter qu’elles ne sèchent en restant trop longtemps sur le feu. Cela évite également qu’elles n’explosent toutes.

Petite astuce supplémentaire : en plaçant les châtaignes au réfrigérateur, au minimum, 24 heures avant leur préparation, la peau s’en ôtera également plus aisément…

La teneur en vitamines des graines germées est multipliée par 3, 5 ou 10. Elles sont à la fois une source exceptionnelle de vitamines, ainsi que des aliments riches en acides aminés essentiels et en diastases.
Pour résumer : elles sont de véritables usines à vitamines (entre-autres) !

Quand on effectue la cuisson de légumes tels que des carottes violettes – et plus encore quand on réalise une mousseline -, il arrive que la couleur s’affadisse.
Pour en raviver l’éclat, il suffit d’y ajouter du citron.

Dans la fabrication du caramel, le vinaigre de cidre évite la cristallisation. En outre, il apporte une touche parfumée, très agréable.

Voici une petite astuce, toute simple, pour éviter que votre avocat ne s’oxyde en virant au noir.
Ainsi, si vous le préparez à l’avance, veuillez à garder son noyau en contact avec sa chair. La différence en sera flagrante…

Afin de réussir la cuisson de vos coques (coquillages), sans que celles-ci ne durcissent, il faut les cuire 2 minutes maximum, soit jusqu’à ce qu’elles s’ouvre, puis les retirer immédiatement du feu.

Le tapioca, ou perle du japon, est parfois difficile à doser, notamment lorsque l’on cherche à confectionner une soupe, que l’on veut simplement plus épaisse. Qui ne s’est pas déjà retrouvé, après repos, avec une pâte à couper au couteau ?
Afin d’éviter ce problème, ne dépassez jamais une bonne cuillère à soupe de tapioca sec par quart de litre d’eau.

Chose promise, chose due : voici, et pour fêter dignement le solstice d’été, une petite recette végétalienne.

Il s’agit d’un dessert, ou d’une friandise, créée en l’honneur de ma bien aimée. J’espère qu’elle vous ravira vos papilles.

Truffes Françoise au chocolat

Ingrédients pour environs 70 truffes :

• Azuki 50g

• Riz blanc façon sushi 75g

• Chocolat noir 80% 100g

• Agave 6 cuillères à soupe

• Sucre blond 4 cuillères à soupe

• Cacao amer en poudre

Préparation :

• Faire tremper les haricots azuki (ou soja rouge) pendant 4 heures minimum. Le mettre alors dans une casserole d’eau froide avec deux cuillères à soupe de sucre blond. Porter à ébullition et laisser cuire au moins une heure quinze, jusqu’à ce que les azukis soient bien tendres.

• Pendant ce temps, rincer le riz (je prends du thaï blanc) comme pour la préparation de makizushis : le passer sous l’eau courante (froide) pendant une dizaine de minutes, jusqu’à ce qu’il ait rendu tout son amidon (que l’eau qui en sort soit aussi claire que celle qui s’y écoule). Couvrir le riz d’eau et le laisser gonfler un quart d’heure environ. Vider à nouveau l’eau et bien couvrir d’eau fraiche. Mettre sur le feu vif avec deux cuillères à soupe de sucre blond, couvercle fermé. Quand ça bout, baisser le feu et découvrir légèrement pour favoriser l’évaporation. Ne jamais remuer. Quand le riz est bien cuit, le mettre de côté – toujours à couvert – pour qu’il gonfle encore un peu.

• Laisser reposer de la même manière les haricots, environs 10 à 15 minutes.

• Pendant ce temps, préparer le chocolat.

• Le faire fondre au bain mari, avec le sirop d’agave, jusqu’à obtenir une belle consistance lisse et onctueuse.

• Égoutter les haricots et le riz, et les mettre dans un gros mixeur. Faire tourner l’appareil jusqu’à en obtenir une pâte épaisse, puis ajouter le chocolat fondu et mixer à nouveau.

• Verser le tout sur un papier sulfurisé, dans un moule à tarte et lisser légèrement.

• Réserver au frais pendant au moins 5 heures.

• Il est temps de rouler les truffes.

• Placer du cacao dans une assiette. Avec deux petites cuillères, prendre une petite part de la préparation et la rouler délicatement entre ses mains. La rouler dans le cacao et, astuce pour que ça ne colle pas trop aux paumes, la rouler à nouveau entre les mains, avant de la passer une dernière fois dans le cacao. La déposer dans un plat.
  Recommencer jusqu’à la fin de la préparation, et mettre les truffes au frais pendant un minimum de deux heures.

Servir très frais.

Se consomment « presque » sans modération, car très peu grasses, et se conservent plus d’une semaine au réfrigérateur.

Il est également possible de réaliser des variantes, en les roulant, par exemple, dans de la poudre de noix de coco, ou de la poudre de thé matcha.

Bon appétit !

Réhydratation des fruits séchés

Moelleux végétalien


au chocolat et à la coco

Moelleux végétalien au chocolat

Ingrédients : (Pour l’équivalent de deux moules à cake, soit environ 8 personnes.)

• 2 beaux avocats (environs 400g, pour 300 de chair),

• 6 cuillères à soupe de graines de lin,

• 25 cuillères à soupe d’eau (de source, de préférence),

• 250g de sucre de canne cristallisé,

• 100g de farine d’épeautre,

• 100g de noix de coco rappée,

• 100g de cacao amer en poudre,

• 25g de poudre de levain d’épeautre,

• 1 cuillère à café de bicarbonate de soude,

• 2 pincées de sel,

• 1 pincée de poivre.

Préparation : (Préparation moins de 10 min ; Repos 20 min + 2 h ; cuisson 1 h.)

Mixer les graines de lin, et y ajouter 18 cuillères à soupe d’eau. Bien mélanger et laisser gonfler au moins 20 minutes.

Pendant ce temps, préparer les pesées, et mélanger dans une jatte la farine, la noix de coco, le cacao, le levain, le bicarbonate, une pincée de poivre et une de sel. Bien mélanger.

Passer le lin trempé dans le blender quelques instant avec une pincée de sel, pour le faire émulsionner, puis y ajouter la chair d’avocat et le sucre. Mixer encore jusqu’à obtenir un mélange bien homogène.

L’ajouter à la préparation sèche et mélanger vigoureusement à la fourchette.

Rincer le blender avec le restant d’eau et l’ajouter à l’appareil, en continuant à mélanger jusqu’à complète incorporation.

Laisser reposer la préparation pendant environs deux heures, puis enfourner environs une heure quinze à 180° (pendant 1/2h) puis à 150°, pour une consistance plus ferme, ou 20 minutes à 200° puis 25 à 180, pour une consistance de moelleux. Dans les deux cas, bien attendre que le gateau soit bien froid avant de démouler, sans quoi il se bisera.

Laisser refroidir lentement avant de démouler.

Bon Appétit !