Le Coin de l'Information

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Archive for janvier, 2014


Éplucher un oignon sans pleurer

Éplucher un oignon sans pleurer

Dans la myriade des trucs de grand-mère que l’on entend çà et là, il est une astuce que j’ai testé avec grand succès, la seule pour le moment qui, à ma connaissance, soit efficace.
La solution est en fait très simple : il vous suffit de bloquer votre respiration nasale le temps de la manœuvre. En d’autres termes, nul besoin de vous placer une douloureuse pince à linge sur l’appendice nasal, non, mais juste respirer par la bouche !

Ôter l’acidité de la sauce tomate

Ôter l’acidité de la sauce tomate

 

Tout comme le fait un morceau de sucre, l’acidité d’une sauce tomate, par exemple, peut être éliminée (ou au moins grandement atténuée) par l’adjonction d’une gousse de Cardamome. Seul impératif : l’ajouter à la fin de la cuisson et ne pas l’y laisser plus de 5 à 6 minutes, sans quoi la cardamome prendra le dessus sur la saveur du met.
De la même manière, elle équilibrera les aromates en présence, ce qui peut s’avérer très utile en cas de surdosage involontaire de l’un d’entre-eux.

Comment se protéger à l’étranger ?

Se protéger à l’étranger ?

Si vous devez partir à l’étranger et que vous avez des doutes quant à un aliment que vous avez mangé, comme une salade ou une boisson contenant des glaçons, n’attendez pas que l’intoxication alimentaire se manifeste pour agir !
Servez-vous un grand verre d’eau minérale et diluez-y 2 cuillerées à café de vinaigre de cidre.
Le vinaigre pourra réussir à tuer les bactéries avant qu’il ne soit trop tard…

Bonne vacances…

Merci à Noël Laule, du cabinet « Pause Bien-Être » de Boulay, de m’avoir autorisé à partager cette petite astuce avec vous.

vinaigreThe Free Dictionary: vinaigre Produit résultant d’une fermentation du vin ou d’un autre liquide alcoolisé, utilisé comme condiment et comme agent de conservation: Du vinaigre de framboise.

Vitamine K

Vitamine K

  • Qu’est-ce que la vitamine K et que peut-elle faire pour vous ?
  • La réponse en bref
Aline PÉRIAULT – Mercredi 18 Décembre 2013, sur http://www.lanutrition.fr/
Vitamine K

Noms scientifiques : K1 : phylloquinone, K2 : ménaquinones, K3 : ménadione (synthétique)

Qu’est-ce que la vitamine K ?

La vitamine K a été baptisée ainsi suite à la découverte de son rôle dans la coagulation (Koagulation en allemand). Cette vitamine est stable à la chaleur et non soluble dans l’eau. Lors de la cuisson, il y a donc peu de pertes en vitamine K. Cependant, l’exposition à la lumière détruit cette vitamine. Il est donc conseillé de surveiller l’emballage des aliments. A noter également que les produits surgelés sont moins riches en vitamine K. Il est donc préférable de consommer les aliments frais.

Quelles sont les sources de vitamine K ?

On trouve de la vitamine K1 dans les légumes verts à feuilles, surtout crucifères :

  • les brocolis,
  • les épinards,
  • le persil,
  • le chou, etc.

Sachez que plus les feuilles sont vertes, plus la vitamine K est présente. Ainsi, les feuilles externes du choux contiennent environ 200 mcg/100 grammes de vitamines K alors que les feuilles de l’intérieur, plus pâles, en contiennent quatre fois moins.

On en trouve aussi dans les huiles végétales (soja, colza…).

La vitamine K2 est apportée par les laitages et les produits fermentés de soja (natto, miso). Les bactéries de l’intestin produisent un peu de K2, mais pas assez pour les besoins de l’organisme. Il existe plusieurs types de vitamine K2 (MK-1, MK-2, MK-4, MK-5, MK-6, MK-7, MK-8, MK-9, MK-10, MK-11, MK-12, MK-13).

Ce que la vitamine K peut faire pour vous

  • Lutter contre l’ostéoporose
  • Soulager les règles douloureuses
  • Diminuer le risque d’athérosclérose
  • Protéger le nouveau-né des hémorragies

De combien de vitamine K avons-nous besoin ?

Apports nutritionnels conseillés par LaNutrition.fr :

Femmes : 90 à 200 µg / j ;

Hommes : 120 à 200 µg / j

Quand et comment se manifestent les déficits en vitamine K ?

Les carences franches en vitamine K sont rares chez l’adulte. En revanche, elles sont fréquentes chez les nouveau-nés et les prématurés. Un déficit peut entraîner une maladie dite « maladie hémorragique du nouveau-né » (HDN, haemorrhagic disease of the newborn, en anglais). Les déficits modérés sont répandus dans la population.

Qui peut avoir besoin de suppléments de vitamine K ?

Les femmes enceintes et celles qui allaitent ont un besoin supérieur en vitamine K.

Les nourrissons nourris exclusivement au sein ont également besoin d’un supplément car le lait maternel est pauvre en vitamine K. Les prématurés peuvent eux aussi prendre des suppléments en vitamine K.

Les femmes ménopausées et les personnes âgées ont également intérêt à avaler des compléments, notamment parce que la vitamine K lutte contre l’ostéoporose.

Les personnes qui souffrent de troubles digestifs ont un besoin accru en vitamine K. Tout comme celles qui vont subir une intervention chirurgicale avec risque d’hémorragie.

Les personnes à risque de maladies osseuses.

Les personnes à risque de maladies vasculaires.

Que se passe-t-il si l’on consomme trop de vitamine K ?

Les vitamines K1 et K2 sont peu toxiques, même à forte dose. Attention en revanche à la K3 pour les nourrissons. Elle peut détruire les globules rouges de l’organisme et provoquer une anémie.

Les dangers des anticoagulants

Les dangers des anticoagulants

Faisant partie des « mort-aux-rats » extrêmement toxiques, les anticoagulants sont les molécules qui empêchent la formation de caillots sanguins. Selon les médecins, le rapport bénéfice/risque des anticoagulants demeure favorable sous réserve du respect du bon usage de ces médicaments. Qu’en est-il de la vérité, vraie ?

Qu’apportent les anticoagulants ?

Les anticoagulants sont couramment utilisés pour soigner les thromboses (obstruction d’une veine) et les embolies (occlusion d’une artère pulmonaire ou cérébrale). Ils sont également  indiqués en prévention de ces maladies, par exemple, en cas de port de prothèse de la valve cardiaque, de la hanche ou du genou. Parallèlement, le fait de donner un anticoagulant au patient permet de réduire le risque d’un infarctus ou d’un AVC.

Que sont les « anti-vitamines K » (AVK) ?

Connus sous abrégé AVK,  les « anti-vitamines K » sont les anticoagulants les plus utilisés. Ils agissent en s’opposant à l’action de la vitamine K, nécessaire à la coagulation sanguine. C’est la raison pour laquelle ils ont baptisés « anti-vitamines K » ou « AVK ».  Sintrom, Préviscan et Coumadine sont les AVK les plus prescrits.

Quels sont les effets secondaires des AVK ?

Parmi les effets secondaires des AVK citons la fatigue chronique, la pâleur inhabituelle, les nausées fréquentes, la perte importante d’appétit, l’amaigrissement maladif, la chute accélérée de cheveux. La prise prolongée de ces médicaments est associée à un risque accru de saignement, responsable de 4 000 décès et 17 000 hospitalisations par an.

Peut-on prendre les compléments alimentaires en même temps que les AVK ?

Effrayées par les effets secondaires des anticoagulants, de nombreuses personnes se tournent vers des traitements alternatifs. Cependant, les dangers de l’automédication sont multiples. Certains suppléments alimentaires tendent à inhiber l’action des anticoagulants (millepertuis, pousses de brocoli, artichaut, coenzyme-Q10, vitamine C, glucosamine), alors que d’autres (ail, ginkgo biloba, matricaire, saule blanc, reine des prés, cannelle, aspérule odorante, oméga-3, vitamine E) accroissent cette même action avec un risque accru de saignement.

Ainsi, la prise conjointe d’anticoagulants et de suppléments alimentaires nécessite une surveillance médicale par prélèvement de sang. Il est donc obligatoire de passer régulièrement un test sanguin appelé INR (International Normalized Ratio = Rapport International Normalisé). Les résultats doivent se situer entre 2 et 3 pour une personne ayant un traitement anticoagulant de type AVK  et prenant simultanément l’un des compléments alimentaires cités ci-dessus. Au-delà de 5, le sang est trop fluide. Cela signifie que le risque de sainement est devenu  important. Au-dessous de 2, le sang est trop visqueux. C’est-à-dire le risque d’obstruction des vaisseaux est accru. Il faut donc contacter votre médecin traitant : en fonction des résultats sanguins et des manifestations cliniques, il prendra les mesures nécessaires. Celles-ci peuvent aller de la simple suppression de supplément à l’ajustement de dose de médicament. Sachez que la valeur de votre IRN est mentionnée sur votre carnet d’anticoagulant (carnet de surveillance). Vous devez montrer ce document à chaque consultation médicale !

Quelles sont les règles à respecter ?

-Prenez votre anticoagulant toujours à heure fixe.

-Consultez d’urgence votre médecin en cas d’un saignement du nez ou des gencives, d’urines sanglantes, de selles goudronneuses, de bleus et d’éruptions cutanées.

– Ne prenez pas d’autres médicaments sans l’accord préalable de votre médecin.

– Ne modifiez jamais la dose d’un anticoagulant sans avis médical.

– Evitez dans la mesure du possible toutes les piqûres (acupuncture, piercing), les coupures et les blessures.

– Surveillez de près votre alimentation.

Quels sont les aliments à éviter ?

De nombreux aliments interfèrent avec les anticoagulants. Il s’agit des abats, des fromages fermentés, des choux (chou-fleur, chou de Bruxelles, chou rouge, brocoli, choucroute), de l’épinard, du cresson, du fenouil, de la laitue, des asperges vertes et des pistaches. En effet, ces produits sont riches en vitamine K, qui joue un rôle majeur dans la fabrication des facteurs de coagulation dans le foie. La vitamine K interfère avec des anticoagulants, en inhibant leur action.

Quelle est la différence entre un anticoagulant et un antiagrégant plaquettaire ?

Un antiagrégant plaquettaire, comme son nom l’indique, empêche l’agrégation (agglutination) des plaquettes sanguines, en les rendant moins collantes. Il diminue ainsi la vitesse de formation des caillots capables d’obstruer des artères et potentialise souvent l’action d’un anticoagulant. Les antiplaquettaires les plus utilisés sont Kardegic, Aspirine et Plavix.