Le Coin de l'Information

Un blog d'information lié à la vitrine de produits biologiques www.hclbio.net

Archive for the ‘Santé’


Le Nucléaire est bien plus cher qu’on ne nous l’affirme depuis toujours

Observatoire du nucléaire

Non, la France n’a absolument pas
« l’électricité la moins chère d’Europe« 

En ces temps de catastrophe nucléaire au Japon, les promoteurs de l’atome ne cessent de répéter que, « grâce au nucléaire », la France bénéficierait des tarifs d’électricité « les plus bas d’Europe », voire du monde !

D’abord, on ne voit pas en quoi cela justifierait de vivre avec la perspective d’une catastrophe similaire ou pire que celle en cours à Fukushima. Mais, surtout, cette affirmation est totalement fausse. Il suffit pour s’en convaincre de se reporter aux chiffres officiels publiés par l’Union européenne. Voici les données consultables, portant sur 2007 (qui ne tiennent donc pas compte du fait que, depuis, EDF a entammé une poltique de fortes augmentations du prix de l’électricité vendu en France) :

prix-electricite-UE-2007

Cf : http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_OFFPUB/KS-SF-07-080/FR/KS-SF-07-080-FR.PDF , page 3)

On constate que, dans 12 pays de l’Union européenne, les ménages paient moins cher qu’en France. Dans deux pays, le tarif est comparable, et dans quatorze pays, il est plus élevé qu’en France. Les tarifs en France sont donc à peu près dans la moyenne. La France est en dessous de la moyenne de l’UE car certains pays comme le Danemark ont choisi de taxer très fortement l’électricité pour éliminer les gaspillages (ce qui n’empêche pas de mettre en place des tarifs sociaux pour la consommation de base des ménages modestes).

Les tarifs étaient plus avantageux en France pour les entreprises (cf bas de la page 3) mais, depuis, de fortes augmentations ont eu lieu. Qui plus est, EDF a annoncé de très fortes augmentations (au moins 30% !) tant pour les ménages que les entreprises, et ce pour financer la prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires.

Il est donc temps que les citoyens de France comprennent qu’ils sont abusés depuis des années par une communication trompeuse : non, la France n’a pas les tarifs d’électricité les plus bas d’Europe, et elle sera bientôt parmi les pays où l’électricité est la plus chère…

Mais il y a encore pire : si le tarif de l’électricité est resté moyennement modéré pendant deux décennies, c’est du fait d’un véritable dumping, un report dans le temps des véritables coûts de l’électricité nucléaire : bientôt, il faudra acquitter des factures incommensurables pour démantèler les installations nucléaires et pour s’occuper (pendant des millénaires !) des déchets radioactifs.

Les Français ont donc mangé leur pain blanc (ou consommé leur « électricité  blanche » !), l’heure des comptes approche. Au final, chacun va s’apercevoir que l’électricité nucléaire est la plus chère qui soit…


Observatoire du nucléaire

OGM : le scandale de leur évaluation par l’Europe

OGM : le scandale de leur évaluation par l’Europe

Presse

France Nature Environnement regrette la récente déclaration de l’avocat général de la cour européenne de justice qui considère comme illégale la décision des autorités françaises de suspendre la culture du maïs génétiquement modifié MON 810 de Monsanto. FNE regrette d’autant plus cette annonce qu’elle a, à plusieurs reprises, alerté les autorités publiques au sujet de l’impérieuse nécessité de renforcer les procédures d’évaluation des OGM adoptées par l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA). Ces alertes viennent d’être confortées par l’Agence Nationale de sécurité Sanitaire (ANSES) et lors d’une réunion de l’AESA, le 16 mars dernier. Explications de FNE.

Depuis juin(1) 2008, FNE et le GIET(2)ont dénoncé a plusieurs reprises les carences de la procédure d’évaluation des risques des OGM – notamment du MON 810 de Monsanto – par l’AESA dont les avis conditionnent les autorisations accordées par la Commission européenne (CE). Il importe de savoir que cette procédure s’effectue au seul examen du dossier présenté par le pétitionnaire, sans contre-expertise transparente. Concernant la méthodologie, nos associations mettaient en cause ces tests, à la fois insuffisants et dont la faible puissance statistique ne permet pas de conclure de façon formelle à l’innocuité des produits testés.

Par deux fois l’AESA a été interpellée par la Commission européenne suite à une question(3)de plusieurs parlementaires européens, mais sans apporter d’éclaircissement.

L’ANSES(4) s’est donc saisie du dossier pour étudier la validité des tests statistiques utilisés pour évaluer le MON 810 – mais aussi pour toute évaluation d’OGM -. Le verdict de l’ANSES ne prête à aucune ambiguïté. La puissance des tests n’est jamais indiquée par le dossier des pétitionnaires et les calculs effectués par l’ANSES révèlent que 80 % des tests utilisés dans le cas du MON 810 ont une puissance insuffisante, et précise que l’hypothèse nulle de non équivalence n’est jamais rejetée, ce qui signifie qu’aucun des tests analysés ne peut exclure la toxicité de l’OGM étudié – ici le MON 810 –.

En clair, l’AESA ne constate pas de toxicité dans le dossier présenté par Monsanto, sans pour autant pouvoir affirmer que cette toxicité n’existe pas du fait de la faiblesse de détection des tests !

Alors que la Cour européenne de justice, suite à une plainte déposée par Monsanto, va se prononcer sur la validité de la clause de sauvegarde française s’opposant à la culture de son maïs MON 810, FNE rappelle aussi que la Commission européenne a trop longtemps méconnu l’avis unanime, émis en décembre 2008 par le Conseil européen des ministres de l’environnement, que soient « renforcées et harmonisées les méthodes d’évaluation des risques des OGM en Europe ».

Or, lors d’une réunion récente de l’AESA, celle-ci a reconnu enfin l’insuffisance des évaluations pratiquées jusqu’à présent et exige dans de nouvelles lignes directrices une puissance suffisante des tests statistiques et la pratique de tests d’équivalence. FNE estime qu’il est de la plus grande importance que la Cour européenne de justice en soit informée.

Pour Lylian LE GOFF, co-pitote de la Mission biotechnologies de FNE :
« l’avis rendu par l’ANSES nous renforce dans l’affirmation que tous les avis favorables rendus jusqu’ici par la Commission européenne en faveur des OGM devraient être invalidés, à la fois pour des raisons scientifiques et politiques. On ne se donne pas les moyens de certifier l’absence de toxicité des produits et l’on ne respecte pas l’expression démocratique. L’objectif prioritaire européen en matière d’OGM est de réformer les procédures d’évaluation pour intégrer, outre les risques toxicologiques de ces plantes à pesticides, leurs impacts socio-économiques, avec des moyens techniques et budgétaires pour mener des contre-expertises pluridisciplinaires, transparentes et indépendantes(5) ».

1 – Voir tout le dossier sur http://giet-info.org

2 – GIET : Groupement International d’Etudes Transdisciplinaires

3 – Dans son avis « Analyse des réponses de l’AESA aux questions posées par les états membres au sujet de la culture et de la consommation du maïs Mon810, Dossier EFSA-GMO-RX-MON 810 » le Comité Scientifique du HCB avait écrit, au sujet de la question posée par la députée européenne Monica Frassoni: « L’AESA ne fournit pas de réponse sur ces points. En ce qui concerne les études de toxicité, l’AESA renvoie à l’article de Hammond et al. (2006). Cette étude ne permet ni de démontrer l’existence d’un effet préoccupant pour la santé, ni de démontrer rigoureusement (au sens de la statistique inférentielle) l’absence d’un tel effet».

4 – ANSES (février 2011) Recommandations pour la mise en œuvre de l’analyse statistique des données issues des études de toxicité sub-chroniques de 90 jours chez le rat dans le cadre des demandes d’autorisation de mise sur le marché d’OGM. (http://www.anses.fr)

5 – « La recherche dans l’UE: histoire d’un appel d’offre fléché » Inf’OGM n°109 mars/avril 2011 p.4.

La face cachée du nucléaire et la hause de l’électricité.

Hausse du prix de l’électricité : la face cachée du nucléaire

Presse

EDF demande à l’Etat d’augmenter le prix de l’électricité de 30% en 5 ans. Principale raison de cette nouvelle hausse : EDF doit investir dans un parc nucléaire vieillissant, les chantiers du futur EPR et le centre de stockage de déchets à Bure s’avèrent beaucoup plus onéreux que prévu. Alors que le géant de l’électricité française reconnait lui-même que les prix de l’électricité en France sont sous-estimés, France Nature Environnement analyse les coûts réels de l’énergie nucléaire. Enquête.

Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « la terrible catastrophe de Fukushima a un impact très important dans le monde entier. Plus rien ne sera jamais comme avant pour l’industrie nucléaire qui est désormais obligée d’admettre qu’elle se trouve dans une impasse. On ne peut plus prendre un tel risque et assumer un coût économique et humain pharaonique pour satisfaire 2,5% de la consommation mondiale d’énergie. »

Avec sa demande de forte augmentation des tarifs d’électricité en France, EDF admet implicitement que les prix actuels de l’électricité sont en dessous de ses coûts réels. C’est une première. Le mythe de l’électricité nucléaire pas chère s’écroule et illustre la vulnérabilité de notre système énergétique. La question qui se pose désormais est : quel est le coût réel du nucléaire ?

Prendre en compte tous les coûts liés au nucléaire

Contrairement aux idées reçues l’énergie nucléaire coûte cher et pour calculer son vrai prix il faut prendre en compte tous ses coûts : recherche et développement, extraction et importation d’uranium, exploitation, entretien, transport par des lignes THT, déchets, sécurité, risques, le démantèlement, l’assurance… Tout cela avec des effets limités sur le marché de l’emploi.

Nucléaire, combien ça coûte ?

• Dès 1999, le rapport de Jean-Michel Charpin, Benjamin Dessus et René Pellat chiffrait le coût pour la recherche et le développement ainsi que pour l’exploitation des centrales françaises entre 418 et 446 milliards d’euros.

• Le coût de construction d’une centrale est aussi démesuré que difficile à estimer. La preuve avec les chantiers EPR en Finlande et à Flamanville qui accusent tous les deux de 2 à 3 ans de retard, avec un prix qui est passé de 3,3 milliards à plus de 5 milliards d’euros pour la centrale de Flamanville. En tout (pour Flamanville et la Finlande) Areva a provisionné 2,6 milliards d’euros à cause des retards. Immobilisations qui s’ajoutent aux 423 millions de pertes d’Areva en 2010.

• Il faut ajouter à cela un coût de démantèlement chiffré à 63 milliards d’euros par la Cour des Comptes (rapport de 2005) qui s’inquiète du manque de provisions financières d’EDF et d’Areva pour couvrir ces dépenses.
• Le combustible, uranium importé essentiellement du Niger – ce qui n’assure ni l’indépendance énergétique, ni la durabilité – coûte également cher. Son coût global a tendance à augmenter – le coût de l’uranium du Niger a doublé en 2008 – à cause de sa raréfaction et des conditions difficiles d’exploitation aggravées par la menace terroriste et les enlèvements des salariés d’Areva.
• A cela s’ajoute le coût de l’entretien qui augmente avec le vieillissement des centrales et qui fait augmenter le coût de l’assurance. C’est la raison pour laquelle la centrale de Fukushima au Japon n’était plus assurée depuis août 2010. Son exploitant, Tepco, ayant jugé le tarif proposé par l’assureur « trop excessif ». Les assureurs rechignent à prendre ce risque seuls et sont obligés de se regrouper pour tenter de le couvrir.

• Le coût du transport par des lignes THT de l’électricité produite par les centrales et les pertes d’énergie pouvant aller de 10 à 20% des capacités énergétiques lors du transport longue distance alourdissent également la facture.

• Le stockage des déchets devra être assuré pendant toute la durée de leur radioactivité (100 000 ans). Aucune solution n’existe actuellement et les tentatives sont extrêmement coûteuses : le prix du centre de stockage profond à Bure est passé de 15 milliards à plus de 35 milliards d’euros en quelques années.

• Restent encore à estimer les coûts des indirects ou externalités négatives : radioactivité, pollutions des sols et de l’eau, risques pour la santé… couverts par l’argent du contribuable. Sans oublier que la facture explose en cas d’accident !

• Pour comparaison : la catastrophe d’AZF a coûté 2 milliards d’euros, le coût purement économique de la catastrophe de Tchernobyl s’élève lui à plus de 500 milliards de euros … alors que EDF est assuré pour tout accident seulement à hauteur de 91 millions d’euros.

• A ce coût économique s’ajoute un coût social qui tend vers l’infini.
Changer de modèle énergétique pour créer plus d’emplois
D’après nos estimations, en prenant en compte uniquement les coûts de recherche et développement, construction, exploitation, réparation, transport de l’électricité et démantèlement, le coût d’un Mwh produit par le nucléaire serait égal à celui de l’éolien terrestre, mais plus cher que la biomasse, l’hydraulique ou les énergies fossiles.

En ce qui concerne le marché de l’emploi, l’énergie nucléaire représenterait 100.000 emplois directs et indirects en France. Pour comparaison : le photovoltaïque seul, c’est 25.000 emplois en France, alors qu’en Allemagne l’éolien, le photovoltaïque et la biomasse représentaient 340.000 emplois en 2009. L’avance prise par l’Allemagne en termes de création d’emplois verts s’explique d’ailleurs en partie par le programme de sortie progressive du nucléaire qui a réorienté les investissements vers les solutions alternatives. Contrairement à cela, en France, l’énergie nucléaire concentre une grande partie des investissements, notamment publics, ce qui siphonne le potentiel des énergies renouvelables.

Pour sortir de l’impasse nucléaire, France Nature Environnement propose un programme sur une quarantaine d’années. Il faut commencer par sortir de l’absurde comme le chauffage électrique, peu efficace et coûteux pour les ménages, puis lancer un plan massif de rénovation des bâtiments et réduire la consommation des appareils électriques. Par ailleurs il faut investir massivement dans les transports collectifs, mais aussi réduire drastiquement la consommation des moteurs des véhicules. Objectif : diminuer la consommation de l’énergie de 62% en 40 ans. D’après le scénario de Négawatt*, ce sont des pistes crédibles et réalisables. Pour atteindre les 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020, comme la France s’y est engagée, il est nécessaire de réorienter les investissements vers les énergies renouvelables, toutes les énergies renouvelables : solaire thermique et photovoltaïque, éolien terrestre et off shore, énergies marines, hydraulique, biomasse, et géothermie.

Pour Bruno Genty, « il est plus que temps de changer notre modèle énergétique, pour le rendre plus durable, plus robuste, moins cher et créateur d’emplois non-délocalisables. Comme avec le modèle décrit par Nicholas Stern pour le changement climatique, il faut aujourd’hui investir dans la sortie du nucléaire et l’anticipation pour éviter d’avoir demain à payer une facture économique et humaine exhorbitante. »

Télécharger ce communiqué en format PDF.

Les algues vertes dans nos assiettes ?


Article de Marie-Emmanuelle Grignon Journaliste  Association Bretagne Durable www.bretagne-durable.info

A l’heure où l’association France Nature Environnement lance une campagne d’affichage polémique dénonçant les algues vertes et l’élevage industriel de porcs, Bretagne Durable s’intéresse aux solutions qui peuvent être mises en œuvre pour valoriser les algues vertes. Même si la solution la plus efficace sera toujours une réduction des effluents d’azote et de phosphates se déversant dans les eaux, différentes solutions sont en cours d’étude. Parmi elles, plusieurs, très singulières, ont retenu notre attention, et ce, aussi bien en amont pour contrer leur prolifération, qu’en aval pour assurer un débouché à celles  échouées sur les côtes bretonnes. Cosmétique, méthanisation, compost, biocarburant, construction… Les idées fusent. Premier volet de notre série « comment valoriser les algues vertes » : pourquoi ne pas envisager de les consommer ?

Les algues vertes sont nombreuses sur le littoral nord breton © PLR

Une salade d’algues vertes, ça vous tente ? Bien que l’ulve (ou laitue de mer) souffre d’une image particulièrement négative -à cause de ses échouages massifs sur les côtes bretonnes- il est tout à fait possible de la consommer ? « On peut manger de la laitue de mer sans problème, et sous toutes ses formes », confirme Martial Laurans, chercheur en dynamique des populations et des peuplements au département « sciences et technologies halieutiques », de l’Ifremer de Brest. Mais attention, précaution importante : si l’algue verte est comestible, il ne faut pas ramasser celles qui sont échouées par centaines sur les plages.
Un point sur lequel insiste Pierrick Le Roux, l’un des pionniers de la cuisine aux algues en Bretagne. « Les gens pensent que ce n’est pas la même algue que celle qui est échouée, et pourtant si ! Il faut juste la cueillir fraîche, vivante, sur pied, pas morte sur le sable, gavée de nitrates et de phosphates ! », clame-t-il.
Même écho du côté de la société Algues Armorique, qui propose à la vente, entre autre algues, la laitue de mer, soit fraîche grâce à de la saumure, soit déshydratée. « Nous les recueillons accrochées sur les rochers, en bord de mer », précise Thierry Duizet, le gérant de la société costarmoricaine, « dans des zones qui ont des courants et des coefficients de marée importants », comme c’est le cas en Bretagne Nord, zone de ramassage privilégiée, « où elle abonde naturellement », complète Martial Laurans de l’Ifremer Brest.

Pierrick Le Roux, professeur de cuisine, réalise des recettes avec la laitue de mer ou algue verte © PLR

Riche en minéraux et vitamines

Mais concrètement, comment s’utilise l’algue verte dans notre alimentation ? « Sous forme déshydratée, on peut la consommer en tant qu’aromate, comme le persil séché », confie Thierry Duizet d’Algues Armorique. « L’ulve est excellente en omelette, avec des moules, ou dans une salade composée », affirme quant à lui Pierrick Le Roux, le cuisinier des algues. « On peut remplacer les légumes par l’algue verte dans tous les plats qui en contiennent », poursuit-il. L’algue verte serait en outre particulièrement bénéfique, en raison de sa richesse en vitamines et minéraux et de son faible apport de graisse et de sucre.
Mais si les algues semblent susciter aujourd’hui un engouement nouveau chez le consommateur, la laitue de mer souffre encore de son image liée aux marées vertes, ce que déplorent les professionnels qui la vendent ou la cuisinent. « On est obligés de dédramatiser, car les gens sont inquiets du fait qu’une algue mortelle puisse être consommée », commente Pierrick Le Roux.
Le chef n’hésite pas à chausser les bottes pour montrer aux cuisiniers amateurs qu’il forme que l’ulve est parfaitement comestible. Pour Thierry Duizet, gérant de l’entreprise Algues Armorique, « Les médias ont beaucoup informés sur les dangers des algues vertes échouées, ce qui fait que nos clients posent encore beaucoup de questions sur les ulves. Ce n’est pas toujours évident de faire passer le message de l’intérêt de l’ulve auprès des consommateurs », déplore-t-il. Il reste visiblement encore des efforts à faire en matière de communication pour éventuellement faire de l’alimentation un débouché porteur pour l’algue verte !

Une recette à base d’ulve

Voici une recette concoctée par Pierrick Le Roux: le pain de thon à la laitue de mer.
Attention: il faut ramasser des algues accrochées aux rochers, sur pied, dans un secteur ou l’eau ne stagne pas, et non pas échouées sur la plage !

Pour 6 personnes

Ingrédients:

250 g de thon au naturel
5 oeufs
20 cl de crème fraiche
10 grammes de laitue de mer séchée ou 100 g de laitue de mer fraîche
Sel et poivre.

Préparation

Dans un robot multifonctions (hachoir), émietter le thon. Ajouter les oeufs, la crème fraîche et les algues réhydratées ou fraîches blanchies. Assaisonner et mélanger tous les éléments à l’aide d’un fouet.
Verser dans un moule à cake beurré et cuire au bain-marie 45 min environ, à 200°C .

La campagne choc fait polémique chez les Bretons

L’association France Nature Environnement vient de lancer, à quatre jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, une campagne choc d’affichage dans trois stations de métro parisien. Outre les OGM et les effets dévastateurs des pesticides sur les abeilles, deux affiches dénoncent les marées vertes bretonnes. Sur l’une d’elle, présentant un enfant jouant au milieu d’algues vertes échouées, on peut lire « L’élevage industriel des porcs et les engrais génèrent des algues vertes. Leur décomposition dégage un gaz mortel pour l’homme ». Une affichage qui n’a pas manqué d’entraîner de nombreuses réactions, notamment celle de Jean-Yves Le Drian, président du Conseil Régional de Bretagne. Pour lui, « Ces attaques caricaturales ne permettront pas de résoudre la question des algues vertes. Au contraire, elles risquent de réduire à néant les efforts des acteurs de terrain et de raviver les clivages ». Il dénonce cette opération et « la trouve malveillante alors que, pour la première fois, un vrai dialogue se crée en Bretagne entre ceux qui, hier, refusaient de s’écouter. La mutation de l’agriculture bretonne est en marche et des projets concrets émergent sur les territoires les plus concernés ». L’association Eau et Rivières de Bretagne , membre de France Nature Environnement, signale quant à elle dans un communiqué qu’elle n’a pas été associée « ni de près, ni de loin », à cette campagne de communication. Elle « regrette profondément cette absence de concertation préalable » et estime que sur des sujets aussi sensibles que celui des élevages industriels et de la pollution de l’eau, il faut se garder « de porter atteinte aux équilibres patiemment construits et éviter toute forme de provocation qui conduit inévitablement à des surenchères ».

Gaz de schiste : non merci !

Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français  a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.

La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.

Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.


Coordination des collectifs pour un moratoire sur la prospection du gaz de schiste

/!\ La nature interdite dans quelques mois ! /!\


Vendredi 5 novembre 2010
Bruxelles – Grande victoire pour
les lobbies de l’industrie pharmaceutique :
Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE !
Du Site Votre Santé – 5 octobre 2010 -

Disparition programmée de l’homéopathie, la phytothérapie, la gemmothérapie, les plantes de Médecine chinoise, l’herboristerie, l »aromathérapie, extraits de plantes, eaux florales, elixirs, macérats, oligo-thérapie pour les faire rentrer dans la Pharmacie…
C’est quasiment fait ! Nous allons voir disparaître les préparations à base de plantes, ainsi que la possibilité, pour les herboristes, de les prescrire.

L’industrie pharmaceutique, qui depuis quelques décennies tente d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but. Le 1er avril 2011— dans moins de huit mois — pratiquement toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne. L’approche adoptée aux Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur. Les gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.

L’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness sont presque arrivés à contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il reste de notre santé.

Dès le 1er avril prochain :

Dans un des pires poisson d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD), décrétée le 31 mars 2004, réglemente l’usage des produits à base de plantes qui étaient auparavant librement échangés.

Cette directive demande à ce que toutes les préparations à base de plantes soit soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant depuis des milliers d’années. Le coût de cette procédure, estimé à 90 000 à 140 000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément.

Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. Cela, bien sûr, ne compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution.
Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité que les médicaments :
Faire passer un remède classique à base de plantes, provenant d’une culture médicale traditionnelle non-européenne, au travers du système d’autorisation de mise sur le marché de l’UE, s’apparente à faire passer une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est requise de toute urgence si la directive est discriminatoire à l’égard des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de l’homme.

Le droit commercial

Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness.

Si vous avez suivi ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis concernant le lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal Trade Commission (FTC) a pris part au processus.

Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeûner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé.

Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des multinationales. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération.

Comment combattre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être ?

Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout-à-fait. Si vous tenez aux plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments, agissez s’il-vous-plaît ! Même si ces questions vous semblent sans importance, pensez aux gens pour qui ça l’es ! Doit-on leur interdire le droit au traitement médical et aux soins de santé de leur choix ?

L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire récente montre qu’aucune manœuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie d’un tout, dans lequel chacun de nous joue un rôle.

C’est à vous — à chacun d’entre vous — d’agir. Envoyez une lettre ou un message à votre député Européen en déclarant, en termes non équivoques, que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre position pour les droits des gens à choisir leurs remèdes médicinaux.

Imaginez-vous devant vos enfants ou petits-enfants vous demandant pourquoi vous ne l’avez pas fait ! Comment allez-vous leur dire que leur bien-être ne vous intéressait pas ? Comment allez-vous leur dire que regarder la dernière émission de télé-réalité importait plus que de consacrer quelques instants à écrire une simple lettre ?
C’est seulement en luttant activement que cette farce contre votre bien-être peut être stoppée. Notre droit à protéger notre santé et celle de nos enfants est sur la balance. Si vous vous souciez du bien-être de vos enfants et petits-enfants, vous devez agir. Exprimez-vous, car maintenant, c’est le moment de vérité ! Vous pouvez rester assis et ne rien faire, ou vous pouvez vous exprimer.

Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de temps à perdre !

Autant de raisons de signer la pétition ci-dessous en faveur de la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins
et de faire suivre cette information à vos contacts.

Adresse de la pétition : http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8350
Pour la liberté en matière de thérapeutique des malades et des médecins

EPR : Risque Majeur d’Incident Nucléaire

Réseau « Sortir du nucléaire »
Fédération de 872 associations
agréée pour la protection de l’environnement
http://sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse

Révélations d’une source


interne à EDF : l’EPR


risque l’accident


nucléaire !

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions.

Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère.

Les 8 et 9 mars, Paris accueille une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire. Cette conférence sera ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA. Il est scandaleux que la France continue ainsi à faire la promotion du nucléaire en général, et de l’EPR en particulier, alors même que la dangerosité de ce réacteur est aujourd’hui démontrée.
Il faut donc abandonner immédiatement la construction de l’EPR en Finlande, en France et en Chine, et annuler impérativement le projet prévu à Penly. Le meilleur moyen d’éviter l’accident nucléaire reste la sortie du nucléaire.

Le scénario accidentel en détail :

Selon les calculs d’EDF et d’Areva, le pilotage du réacteur en mode RIP (retour instantané en puissance) et la disposition des grappes de commande du réacteur peuvent provoquer un accident d’éjection des grappes de commande à faible puissance et entraîner la rupture de l’enveloppe du mécanisme de commande de la grappe (I). Cette rupture provoquerait le passage du réfrigérant en-dehors de la cuve du réacteur nucléaire. La perte de réfrigérant (un type d’accident nucléaire très grave) entraînerait la rupture d’un nombre important de crayons par échauffement du combustible et des gaines (II) et donc le relâchement de vapeur extrêmement radioactive dans l’enceinte de confinement. Il y a alors un risque important d’excursion critique qui résulterait en une explosion (III), la puissance du réacteur EPR étant démultipliée de façon extrêmement brutale.

Suite aux éjections des grappes de commande à faible puissance (EDG), le réacteur EPR pourrait ne pas se mettre en arrêt automatique (IV). Quelle que soit la configuration des grappes de commande, l’accident d’éjection de grappe de commande entraîne un taux important de rupture du combustible (NCE) et donc un risque élevé d’excursion critique (V).

Pour plus de détails, consultez les documents confidentiels que nous révélons, divulgués par une source anonyme interne à EDF (notamment le document n°1), téléchargeables sur le site :
http://www.sortirdunucleaire.org

> Contacts presse :
– Marc Saint-Aroman – 05 61 35 11 06
– Charlotte Mijeon – 06 75 36 20 20
– Monique et Raymond Sené (physiciens nucléaires) – 01 60 10 03 49
– Steven Mitchell (médias anglophone) : 09 52 49 50 22
– Jean-Yvon Landrac (médias germanophone) – 06 87 30 41 10

> Liste des documents :

1 – Synthèse – Une technologie explosive : l’EPR (non daté – non signé)

2 – Bilan de la phase préliminaire de l’étude d’EDG FA3 et perspectives (EDF SEPTEN 05.05.2009)

3 – EPR – Gestion combustible – Lot 1 -Revue de conception du schéma de grappes FA3 du 25/10/2007

4 – EPR FA3 Synthèse de l’étude de faisabilité de l’accident d’éjection de grappe (EDF SEPTEN 09.02.07)

5 – EPR FA3 Synthèse des voies de sortie de la problématique éjection de grappe (EDF SEPTEN 07.05.07)

6 – Note d’étude : Présentation synthétique de l’EPR (EDF SEPTEN 04.05.04)

7 – Note de présentation de la deuxième revue de projet radioprotection EPR (EDF, printemps 2004)

8- Marges disponibles pour les activités d’exploitation du REP par rapport aux risques de criticité (Hourtoulle Francis. Le 7 décembre 1999)


Notes :

I cf. paragraphe 6.1.6 du document n°4

II cf. tableau 3, document n°4

III cf. document n°4, document n°5 partie 2, Rapport Préliminaire de Sûreté EPR 15.2.4.e

IV cf. document n°2, note 9

V cf. document n°2, note 8.2.1

Sarkozy va trop loin !

Lettre d’information du MDRGF
« toutes ces questions d’environnement… ça commence à bien faire ! »
a lancé Nicolas Sarkozy samedi, au Salon de l’agriculture !!!
Agriculture : les défenseurs du Grenelle se sentent trahis par Sarkozy
Les défenseurs de l’environnement dénoncent un coup de canif dans le Grenelle après les déclarations du chef de l’État samedi, appelant à revoir l’impact des mesures environnementales en agriculture face à la concurrence des pays voisins.

Une phrase de Nicolas Sarkozy, en particulier, passe mal : « Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d’environnement. Parce que, là aussi, ça commence à bien faire » – même s’il avait préalablement assuré « croire en une agriculture durable ». Ces propos, tenus sur le Salon de l’agriculture en présence des personnalités du monde agricole, sont vécus comme une trahison des engagements du Grenelle et de la « révolution verte » promise en 2007.

Sarkozy revient aux « fondamentaux du calcul électoral » (Verts)

Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, réagit avec virulence dès samedi. « Au nom de la concurrence, Nicolas Sarkozy prétend affranchir l’agriculture de la contrainte environnementale, au risque de laisser les choix à court terme épuiser un peu plus les sols, proliférer les algues vertes, aggraver la dégradation de l’environnement », a-t-elle déploré. « Apparemment, parler d’écologie ne fait plus recette pour Nicolas Sarkozy, et il revient aux fondamentaux du calcul électoral : mieux vaut une voix agricole acquise à l’UMP qu’un pari sur le vote écologiste », a dénoncé Cécile Duflot, alors que les élections régionales ont lieu dans une semaine.

Pour la fédération France nature environnement (FNE), « c’est le retour du double langage ». « On commence par dire qu’on croit à une agriculture durable et quelques secondes plus tard on la démolit. C’est une remise en cause du Grenelle et même une trahison », estime ainsi Lylian Le Goff, expert de la FNE pour les questions agricoles et alimentaires. Lylian Le Goff et d’autres relèvent aussi que ces propos surgissent à huit jours des élections régionales, après une entrevue avec les responsables de la FNSEA, le principal syndicat agricole. « Sarkozy envoie des signaux aux agriculteurs avant les régionales. Mais opposer environnement et agriculture est tout à fait contraire à l’esprit du Grenelle, qui avait justement voulu les réconcilier », juge Arnaud Gossement, du Réseau Environnement et droit.

Les agriculteurs, en graves difficultés financières, vivent mal d’être régulièrement dénoncés comme des pollueurs, notamment dans la prolifération des algues vertes sur les côtes bretonnes. Mais la France a été à plusieurs reprises condamnée par l’Union européenne pour non-respect des recommandations sur la qualité des eaux de rivières. Dans la foulée du Grenelle, le ministère de l’Agriculture avait mis en place en 2008 le plan Ecophyto qui vise à réduire de moitié, « si possible », l’usage des pesticides en dix ans.

« Coup de frein » à l’application du Grenelle

Samedi, l’Élysée a distribué un document stipulant que Nicolas Sarkozy souhaitait un changement de méthode dans la préparation et la mise en oeuvre des mesures environnementales en agriculture « dans le respect du Grenelle de l’environnement ». En l’absence de détails, chacun redoute un enterrement de première classe.

« Sarkozy a reconnu que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides et met en même temps un grand coup de frein à l’application du Grenelle (…) au nom de supposées ‘distorsions de concurrence’ avec d’autres pays européens », s’insurge François Veillerette, président du Mouvement pour la défense et le respect des générations futures (MDRGF), très impliqué dans la lutte contre les pesticides.
…/…

Vidéo Choc de témoignage de victimes de pesticides

Lettre d’information du MDRGF
Numéro spécial : des vidéos chocs de témoignages de victimes des pesticides !
http://www.victimes-pesticides.org/
tous les témoignages sur le site Victimes des pesticides : de nouveaux témoignages exclusifs sur victimes-pesticides.com
Victimes des pesticides : de nouveaux témoignages exclusifs sur victimes-pesticides.com

A l’heure où s’ouvre le Salon International de l’Agriculture et après la publication par l’hebdomadaire La Vie d’un dossier autour du témoignage de Paul François, victime des pesticides, le MDRGF et HEAL mettent en ligne de nouveaux témoignages vidéo exclusifs d’agriculteurs et de particuliers victimes des pesticides.

Suite de notre campagne victimes. Lors d’un rencontre organisée par le MDRGF et HEAL* en janvier 2010, des dizaines de personnes atteintes par des leucémies, des myélomes, la maladie de parkinson, des problèmes cardiaques…suite à l’exposition à des pesticides ont témoigné de leur situation, vous pourrez dès aujourd’hui et dans les jours qui viennent découvrir ces nouveaux témoignages vidéo, dont celui de Paul François, sur le site www.victimes-pesticides.com.

Mettre fin à l’Omerta. Cette campagne ‘Victimes des pesticides’, lancée en juin 2009 par le MDRGF et HEAL* vise à informer le public sur la réalité des dangers liés à l’utilisation des pesticides. Nous espérons que le courage des personnes qui ont accepté de témoigner de leurs souffrances à visage découvert nous permettra d’en finir avec l’Omerta qui entoure la question du danger des pesticides et aidera de nombreuses autres victimes à dire ce qu’ils ont vécus eux aussi, enfin. Le MDRGF et HEAL souhaitent aussi, au travers cette campagne, aider ces victimes à faire valoir leurs droits, en leur prodiguant des conseils juridiques et une expertise scientifique.

« Nous espérons qu’à l’heure où le Salon de l’Agriculture ouvre ses portes, ces témoignages touchants aideront à une véritable prise de conscience de la nécessité urgente de diminuer la dépendance de notre agriculture aux pesticides, conformément aux décisions du Grenelle de l’environnement », déclare François VEILLERETTE, Président du MDRGF.

« Au-delà des agriculteurs, c’est la population en général qui est concernée par l’exposition aux pesticides et les risques associés à cette exposition. Il est temps de protéger enfin les très nombreux particuliers victimes de ces produits en interdisant leur utilisation dans les lieux publics et à proximité des habitations. La publicité pour les amateurs de ces produits doit aussi être interdite afin de ne pas inciter à leur utilisation » ajoute Genon JENSEN, Directrice de HEAL.
Regardez et faites buzzer la vidéo de présentation de ces victimes :
http://www.dailymotion.com/video/xcdhrq_victimes-des-pesticides_news

MDRGF = Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures – http://www.mdrgf.org
HEAL = HEAL = Health and Environment Alliance http://www.env-health.org/

le dossier de la Vie sur les victimes les victimes des pesticides dans l’hebdomadaire La Vie
retrouvez le témoignage de Paul François dans un dossier exclusif du magazine La Vie

encore des doutes sur la grippe A…‏

Doutes légitimes ?


Certes, tous les messages « conspirationnistes » sur ce virus font encore plus peur que l’information véhiculée par les médias traditionnels.
Et pourtant, il y a de quoi se poser des questions:

Pourquoi Kathleen Sebelius, secrétaire d’Etat U.S. à la santé, vient-elle de signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 ?
Pourquoi Baxter International a-t-il obtenu le brevet du vaccin lié au virus H1N1 dès le 31 Août 2008 ?
Pourquoi un tel tapage médiatique alors que le paludisme tue 1 enfant toutes les 30 secondes en Afrique ?
Et les chemtrails, qu’est-ce que c’est vraiment ?

L’autre jour, je parlais de ce sujet avec une dame d’une soixantaine d’année, et elle me faisait remarquer que la même atmosphère de suspicion régnait déjà au moment de la sortie du virus du Sida.

Maintenant, j’entends que les enfants n’ont plus le droit de se faire des bisous à l’école, que des circulaires d’entreprises conseillent de ne plus se serrer la main au boulot !

Lorsque je m’informe sur la composition de ce fameux vaccin, sur le protocole prévu par l’Etat français pour mettre en place cette vaccination de masse, notamment dans les écoles, auprès des personnels de santé, des femmes enceintes, des enfants en bas âge, sur l’empressement des autorités sanitaires mondiales et européennes à valider l’AMM d’un tel vaccin, je suis littéralement stupéfait du manque de réaction de notre corps médical.

N’oublions pas qu’un vaccin, c’est le mal « désactivé », ce qui en soit, devrait être la source d’un débat philosophique au sein des écoles de médecine. Sans compter les nombreux additifs décriés parmi lesquels : l’hydroxyde d’aluminium, le squalène ou autres traces de mercure.
Aux signataires du serment d’Hippocrate, je rappelle ce passage : « primum non nocere » (d’abord, ne pas nuire).

Alors voilà mon conseil auprès des parents, des professeurs, des instituteurs :
Réagissez et regroupez-vous :
Ne laissez pas les enfants se faire vacciner !
(car l’Etat a prévu d’envoyer des équipes de vaccination dans tous les établissements scolaires)

Et pour d’autres informations, visionnez cette vidéo :

BAXTER et centres de vaccination = ASS…..S